Mme de Staël et la « Morale en littérature ».
Publié le 17/03/2011
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Matière. — Mme de Staël écrit : « Un écrivain ne mérite de véritable gloire que lorsqu'il fait servir l'émotion à quelques grandes vérités morales. « Vous discuterez cette opinion, en vous demandant quelle est la place qu'une telle préoccupation occupe dans l'œuvre des écrivains du XIXe siècle. Conseils. — Cette préoccupation « morale « existait déjà au XVIIe siècle, mais l'influence de Rousseau lui a donné une « teinte « particulière. Reportez-vous, pour traiter ce sujet, à ceux en particulier qui concernent ci-dessous : Chateaubriand, Lamartine, Hugo, Vigny, et la mission du poète.
Liens utiles
- Mme de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales
- Madame de Staël écrit on 1800 dans De la Littérature (Première Partie, chap. 11 ) : « Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vie commune: ils arrondissent, pour ainsi dire, leur existence, et suppléent a ce qui peut leur manquer encore par les illusions de la vanité: mais le sublime de l'esprit, des sentiments et des actions doit son essor au besoin d'échapper
- Mme de Staël a écrit : « Au XVIIIe siècle, la littérature n'est plus un art seulement, elle devient une arme pour l'esprit humain. » Vous développerez ce jugement en vous servant des œuvres de Voltaire et de J.-J. Rousseau.
- M.-J. de Chénier écrit dans son Tableau historique de la Littérature française, ch. vi, p. 236, 2e édition : « Il y a beaucoup de mérite dans le roman de Delphine. A notre avis, toutefois, Corinne a moins de défauts, plus de beautés, et des beautés d'un plus grand ordre. » Montrer le « progrès » du roman chez Mme de Staël, de Delphine à Corinne.
- Quels étaient les caractères généraux de la littérature française au moment où Chateaubriand et Mme de Staël tentèrent de la rajeunir ?