MAURICE LEENHARDT La « société primitive » est unifiée par le culte des
Publié le 21/10/2016
Extrait du document
«
il ne se d?gage pas lui-m?me de ce monde?; il se fait du monde une image non point h?t?rog?ne et bris?e
comme il nous arrive, mais une image homog?ne, ou, pour mieux dire, une image cosmomorphique.
? ses
yeux, la roche, la plante, le corps humain, proc?dent de structures analogues?; une identit? de substance les
confond dans le m?me flux de vie.
Mais il ne parle point, ? leur endroit, de vie.
Il parle de vivant.
Ce pr?dicat lui suffit pour d?signer l'attribut
essentiel de toute existence qu'il a devant soi.
Bien que la vie se manifeste par une r?alit? organique et
psychique dont il faut tenir compte, elle n'est pas d?gag?e.
Elle demeure au fond de cette identit? que le
M?lan?sien ?prouve si fort, entre le monde et lui.
Elle en est la r?alit?.
Or, pr?cis?ment, le Canaque ne retient
pas la vie, il l'ignore?; mais il saisit le vivant, le monde, et soi-m?me, au travers de la seule identit?:
vivant =?vivant.
00020000008A00000C0985,Maurice Leenhardt, Do Kamo, De la personne et le mythe dans le monde
m?lan?sien (1947), Paris, Gallimard, ??Tel??, 1985, p.?120-121..
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