Marthe Robert écrit dans La Vérité littéraire : « On ne peut pas lire n'importe quoi n'importe quand et n'importe où... Dans les Ardennes où je voyais toute la journée défiler sous mes fenêtres les ouvrières et ouvriers fondeurs estropiés, je n'ai pas pu lire les quelques tomes de Proust que j'avais emportés. En face de ces visages aux yeux criblés de limaille de fer... toute la Recherche du temps perdu n'était plus que de la littérature au sens péjoratif que le peuple a créé... »
Publié le 28/04/2011
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Marthe Robert écrit dans La Vérité littéraire : « On ne peut pas lire n'importe quoi n'importe quand et n'importe où... Dans les Ardennes où je voyais toute la journée défiler sous mes fenêtres les ouvrières et ouvriers fondeurs estropiés, je n'ai pas pu lire les quelques tomes de Proust que j'avais emportés. En face de ces visages aux yeux criblés de limaille de fer... toute la Recherche du temps perdu n'était plus que de la littérature au sens péjoratif que le peuple a créé... «
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