Mais Malefoy avait déjà enfourché son balai et décolla aussitôt.
Publié le 12/04/2014
Extrait du document
«
Cette fois, ce fut son cœur qui sembla plonger dans sa poitrine à \
la même vitesse que le balai.
Le professeur McGonagall courait vers lui.
Harry se releva, les jambes t\
remblantes.
—Jamais depuis que je suis à Poudlard...
Elle étant dans un tel état de choc qu'elle n'arrivait presque plu\
s à parler et ses lunettes
lançaient des éclairs furieux.
—Comment avez-vous pu oser...
? Vous auriez pu vous rompre le cou...
\
—Ce n'est pas sa faute, professeur, intervint Ron, c'est Malefoy qui.\
..
—Taisez-vous, Weasley.
Venez avec moi, Potter.
Harry aperçut Malefoy, Crabbe et Goyle qui arboraient un air triompha\
nt en le regardant
partir sur les talons du professeur McGonagall.
Harry savait qu'il allai\
t être renvoyé.
Il
aurait voulu dire quelque chose pour se défendre, mais il avait l'imp\
ression que sa voix
refusait de lui obéir.
Le professeur McGonagall avançait à gran\
ds pas sans même le regarder
et il lui fallait courir pour la suivre.
Il n'avait pas tenu deux semain\
es.
Dans dix minutes, il
devrait faire sa valise.
Que diraient les Dursley quand ils le verraient\
sur le pas de la porte ?
Il monta les marches de pierre, puis l'escalier de marbre.
Le professeur\
McGonagall ne disait
toujours rien.
Elle ouvrait les portes à la volée et arpentait les\
couloirs, Harry sur ses talons.
Peut-être l'emmenait-elle dans le bureau de Dumbledore.
Il pensa à\
Hagrid qui s'était fait
renvoyer mais qui avait pu rester à Poudlard comme garde-chasse.
Peut\
-être pourrait-il
devenir son assistant ? Il sentit son estomac se nouer à l'idée de\
voir Ron et les autres devenir
sorciers tandis qu'il serait condamné à suivre Hagrid en portant s\
on sac.
Le professeur s'arrêta soudain devant une salle de classe.
Elle ouvri\
t la porte et jeta un coup
d'œil par l'entrebâillement.
—Excusez-moi, dit-elle au professeur qui donnait son cours dans la sa\
lle.
C'était Flitwick, le professeur d'enchantements.
—Puis-je vous emprunter du bois quelques instants ?
Du bois ? Avait-elle l'intention de lui donner des coups de bâton ? s\
e demanda Harry,
déconcerté.
Mais Dubois était en fait un élève de cinquième année, un\
garçon solide qui avait l'air très
étonné d'être ainsi arraché à son cours.
—Venez avec moi, tous les deux, dit le professeur McGonagall.
Ils la suivirent le long du couloir.
Dubois lançait à Harry des re\
gards surpris.
—Entrez là, ordonna le professeur..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- On rapproche souvent le cinéma de la littérature écrite, et les réalisateurs eux-mêmes ont eu bien des fois recours au roman ou au théâtre, leur empruntant soit des œuvres déjà accomplies, soit une forme familière au public. Cependant, un critique, Jean Limousin, écrivait à propos d'un metteur en scène célèbre : « La justesse des notations, leur portée sur le public, tiennent à ce qu'elles sont pensées directement « en cinéma » par un homme intelligent qui découvre aussitôt l'équivalen
- Qui craint de souffrir souffre déjà de ce qu'il craint. Montaigne
- Extrait analysé: Deuxième partie scène 3 de “Lorsque tu es parti, lorsque tu nous as quittés" à "et je me reproche déjà/(tu n'es pas encore parti):le mal que je t'ai fait.”
- Louis est-il encore vivant ou est-il métaphoriquement déjà mort ?
- Explication texte 1 Franz Fanon de « j'apercois déjà le visage...est un sens révolutionnaire »