« L'idée même que la signification d'une œuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole: c'est une idée paresseuse. Ce qui seul s'évanouit rapidement, c'est le divertissement que procure la chose nouvelle. Reste son apport permanent: mais celui-là ne se livre pas sans effort à la jouissance superficielle. » Claude-Edmonde Magny. Commentez et, si vous le jugez bon, discutez cet avertissement au lecteur, en vous appuyant sur des exem
Publié le 08/03/2011
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« L'idée même que la signification d'une œuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole: c'est une idée paresseuse. Ce qui seul s'évanouit rapidement, c'est le divertissement que procure la chose nouvelle. Reste son apport permanent: mais celui-là ne se livre pas sans effort à la jouissance superficielle. « Claude-Edmonde Magny. Commentez et, si vous le jugez bon, discutez cet avertissement au lecteur, en vous appuyant sur des exemples précis tirés de vos lectures.
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- «L'idée même que la signification d'une oeuvre valable puisse être épuisée après deux ou trois lectures est une idée frivole. Pire que frivole : c'est une idée paresseuse. Ce qui seul s'évanouit rapidement, c'est le divertissement que procure la chose nouvelle. Reste son apport permanent : mais celui-là ne se livre pas sans effort à la jouissance superficielle. » Claude-Edmonde Magny. Commentez et, si vous le jugez bon, discutez cet avertissement au lecteur, en vous appuyant sur des ex
- «Ses romans dressent les uns à côté et en face des autres (bien souvent aussi, au moins pour finir, les uns contre les autres) des personnages dont chacun est une existence unique, enfermée parfois malgré elle dans sa différence foncièrement impuissante à faire société avec les autres» (Claude-Edmonde Magny, Esprit, 1948). En vous appuyant sur des exemples précis, commentez ces propos de C.-E. Magny sur les romans de Malraux.
- «Ses romans dressent les uns à côté et en face des autres (bien souvent aussi, au moins pour finir, les uns contre les autres) des personnages dont chacun est une existence unique, enfermée parfois malgré elle dans sa différence foncièrement impuissante à faire société avec les autres» (Claude-Edmonde Magny, Esprit, 1948). En vous appuyant sur des exemples précis, commentez ces propos de C.-E. Magny sur les romans de Malraux.
- « Je définirais le livre une œuvre de sorcellerie d'où s'échappent toutes sortes d'images qui troublent les esprits et changent les cœurs. Je dirai mieux encore : le livre est un petit appareil magique qui nous transporte au milieu des images du passé ou parmi des ombres surnaturelles. Ceux qui lisent beaucoup de livres sont comme des mangeurs de hachisch. Ils vivent dans un rêve. Le poison subtil qui pénètre leur cerveau les rend insensibles au monde réel et les jette en proie à des f
- « Les livres sont pour moi plutôt des amis que des serviteurs ou des maîtres. » Commentez et au besoin discutez cette affirmation de l’écrivain contemporain Claude Roy(1915-1999), en vous appuyant sur des arguments et des exemples tirés de votre expérience de lecteur.