Lettre de Victor Hugo à Sainte-Beuve pour le féliciter d'avoir (en 1828) réhabilité l'œuvre de Ronsard et de la Pléiade.
Publié le 12/03/2011
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V. Hugo relèvera les erreurs de la poésie lyrique classique qui fait de la poésie un discours abstrait soumis à des règles absurdes, à un goût étroit et conventionnel. Au contraire Ronsard et les poètes de la Pléiade, malgré une admiration excessive de l'antiquité et des imitations un peu serviles et maladroites, ont compris ce que devait être la poésie vraie : l'expression sincère des émotions profondes de l'âme et des rêves de l'imagination. Bien que beaucoup de leurs œuvres soient plus ou moins encombrées de mythologie, ils ont su éviter la langue noble et pompeuse des classiques ; leur langue et leur versification sont riches, pittoresques, expressives.
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- Vous appliquerez ce jugement de Sainte-Beuve (1829) à l'oeuvre de Victor Hugo : Quand l'âme du poète est complète, le triple élément : lyrique, épique et dramatique s'y rencontre en germe.
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