« Les vrais écrivains, tous, écrivent pour notre salut... L'un sauve en nous l'esprit de légèreté. L'autre nous enseigne l'insécurité et le risque nécessaires. Un autre la loyauté difficile... » Jean Guéhenno, Journal des années noires, 1947. Expliquez et, éventuellement, discutez ces affirmations de Jean Guéhenno, en vous appuyant de façon précise sur votre expérience de lecteur.
Publié le 30/03/2011
Extrait du document
« Les vrais écrivains, tous, écrivent pour notre salut... L'un sauve en nous l'esprit de légèreté. L'autre nous enseigne l'insécurité et le risque nécessaires. Un autre la loyauté difficile... « Jean Guéhenno, Journal des années noires, 1947. Expliquez et, éventuellement, discutez ces affirmations de Jean Guéhenno, en vous appuyant de façon précise sur votre expérience de lecteur.
Liens utiles
- Expliquez, et s'il y a lieu discutez, cette pensée de Jean Guéhenno : «On ne juge jamais mieux qu'à vingt ans l'univers : on l'aime tel qu'il devrait être. Toute la sagesse, après, est à maintenir vivant en soi un tel amour. » (Journal d'un homme de quarante ans.) ?
- « Les hommes d'aujourd'hui ne peuvent pas attendre de la culture qu'elle leur fournisse les agréments de leur solitude et de leurs loisirs. Il faut qu'elle fasse d'eux des hommes efficaces, chacun à sa place dans la solidarité d'un monde qui combat ». Jean Guéhenno. En vous appuyant sur vos connaissances littéraires et de manière plus large sur votre culture personnelle, expliquez et discutez cette position exprimée par l'écrivain contemporain Jean Guéhenno dans un article intitulé «
- Les Goncourt ont écrit dans leur journal : Voltaire est immortel et Diderot n'est que célèbre. Pourquoi ? Voltaire a enterré le poème épique, le conte, le petit vers, la tragédie. Diderot a inauguré le roman moderne, le drame et la critique d'art. L'un est le dernier esprit de l'ancienne France, l'autre est le premier génie de la France nouvelle. Expliquez, discutez, commentez ce jugement. ?
- Jean-Claude Grumbach, scénariste et dramaturge contemporain, confie à un journaliste qu'il observe le monde « avec un oeil sur le sordide, un oeil sur le sublime ». En vous appuyant sur les oeuvres que vous connaissez, sans vous limiter nécessairement au théâtre ou au cinéma, vous préciserez dans quelle mesure cette affirmation d'un créateur peut rendre compte aussi de votre expérience personnelle de lecteur et de spectateur. ?
- En vous appuyant sur des exemples précis, expliquez et discutez cette opinion d'Albert Thibaudet dans ses Réflexions sur le roman (1938) : « Ou bien le roman fait découvrir au lecteur, dans la vie la plus humble, les mêmes puissances de noblesse et de tragique que dans les vies les plus illustres, les plus éclatantes, les plus dramatiques (...), ou bien il amène le lecteur à se dégonfler de ses illusions, à prendre conscience de sa misère, de son ridicule. D'un côté il découvre à l'ho