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LES TRANSFORMATIONS DE LA FAMILLE

Publié le 28/03/2012

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A la fin du siècle, la vie en couple marié demeure le modèle dominant. Mais depuis les années 70, de plus en plus d’hommes et de femmes juridiquement célibataires ou divorcées vivent de fait avec un conjoint.[...] En 1975, les couples non mariés n’étaient encore que 3,6% mais avec le développement de la cohabitation sans mariage , très important dans les années 1980, leur part est passé à 13,4% en 1995. En 1965, 10% seulement des nouveaux couples débutaient leur vie commune sans se marier. Trente ans plus tard, la proportion est montée à 90%. Dans les années 1980, la vie en couple non marié s’est imposée  comme le principal mode  d’entrée dans la vie de couple. Désormais elle constitue pour un nombre croissant d’individus, un  mode de vie durable qui concurrence le mariage.

F. Daquet, INSEE Première, 1999. 

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« 2 2.

Le PACS devient une alternative au mariage Q6 .

Comment les auteurs perçoivent-ils le phénomène d’instabilité du mariage ? Q7 .

Quelle réponse apporte le PACS à ce phénomène ? Q8 A l’aide du document 3 remplissez le tableau comparant le mariage, l’union libre et le PACS Mariage civil PACS Union libre Qui ? Les obligations La rupture L’imposition Avantages ouinconvénients [...] trois dimensions du mariage ne sont pas présentes dans la PACS : l’hétérosexualité (elle n’est pas exclue puisque les concubins pourront contracter un PACS ; mais elle n’est en rien obligatoire) ; le droit d’adopter des enfants (qui n’est pas exclu pour les couples hétérosexue ls concluant un PACS) ; et la fidélité qui n’est pas inscrite dans l’article 5 définissant la nature du PACS.[...] Dans les textes, le critère de la fidélité sépare mariage et PACS.

Une dernière caractéristique distingue ces deux formes de vie privée : la séparation en cas de PACS sera plus aisée que celle dans le cadre du mariage puisque la rupture peut être unilatérale Avant d’accuser les partisans du PACS de détruire cette institution, il faudrait mieux s’interroger sur les raisons qui font que, depuis les années 70, le mariage décline.

Ce déclin relatif n’a pas été associé au refus de vivre en commun à deux.

On est passé non pas du mariage à la vie solitaire mais du mariage au concubinage. Les individus qui choisissent  au moins provisoirement le concubinage veulent donc une vie à deux différente de la vie matrimonia le.

Le développement de l’union libre correspond à un type de relation, reposant moins sur la définition des rôles et sur le support d’une institution et, en contrepartie, plus sur une attention à l’autre en tant que personne.  Document 3 : Le PACS, un projet équilibré Concubinage et mariage ne sont pas identiques du point de vue des types d’engagement, le premier est moins sensible à la durée.

Le PACS se situe dans cette perspective, en soulignant deux traits : l’absence de référence à la fidélité [...] et une sortie plus souple.

Ces deux dimensions montrent nettement [...] la différence entre mariage et PACS. Aujourd’hui dans les pays occidentaux, un certain nombre de personnes souhaitent adopter un style de vie qui, en respectant certaines dimensions communes au mariage, soit moins contraignant ou soit davantage « privé ».

[...] A lire ou à entendre des détracteurs du PACS, on croirait que les individus qui se marient ne le font que pour avoir des enfants.[...] Le PACS constitue-t- il un projet immoral[...] ? Au moins trois éléments en font une démarche conforme à certains critères éthiques : Il favorise la logique d’un engagement, explicite, public.

Il ne s’agit pas, contrairement à d’autres propositions, d’une reconnaissance de fait.

Les hommes et les femmes qui souscrivent un PACS s’e ngagent devant une autorité représentant l’Etat. Il valorise la vie commune à deux reposant sur la solidarité.

On ne peux pas se désoler des risques [...] de la solitude et de l’égoïsme dans nos sociétés et critiquer le PACS.

A sa manière il contribue au m aintien et au renouvellement des liens entre personnes [...]. L’absence explicite de référence à la fidélité sexuelle prend sens aussi en référence aux transformations des liens sociaux ; el le signifie une moindre hypocrisie : n’oublions pas la morale à deux vitesses dans bon nombre de mariages « bourgeois » à la fin du 19è siècle, l’homme pouvant être infidèle[...]. La société d’aujourd’hui et de demain valorise moins l’ancrage définitif pou r les adultes tant au niveau de la vie professionnelle qu’à celui de la vie privée. V.Munoz-Dardé, F.

de Singly,Le PACS : deux points de vue , in Cahiers Français n°288,1998.. »

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