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Les médecines naturelles

Publié le 16/12/2011

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L'importance prise par les médecines naturelles est actuellement de plus en plus grande. La plupart des pharmacies exposent dans leur vitrine des plantes médicinales, les marchands de « simples « deviennent de plus en plus nombreux, tout comme les adeptes du yoga ou les partisans du thermalisme ou de la thalassothérapie. Pourtant, ces diverses médecines naturelles ne sont pas nouvelles. Millénaires pour la plupart, elles étaient plus ou moins tombées dans l'oubli. Souvent considérées comme des remèdes de vieux ou de bonne femme, elles s'étaient en effet peu à peu effacées devant les progrès considérables de la médecine moderne et surtout l'avènement de la chimiothérapie.

« animale comme le venin de serpent ou les extraits d'organes (pancréas, foie), ou encore minérale (fer).

Dans tous les cas il faut les rendre solubles et ensuite les diluer.

Si l'homéopathie n'a pas d'exis­ tence officielle, elle est cependant admise et les médicaments sont remboursés par la Sécurité sociale.

Elle est pratiquée par des médecins ayant suivi en plus de leurs études de médecine générale des cours privés d'homéopathie.

L'homéopathie obtient de très bons résultats sur les adultes et les enfants, mais également sur les animaux (il existe des vétérinaires homéopathes).

Le thermalisme est connu depuis fort longtemps.

Cette médecine consiste à soigner le malade par les eaux minérales.

Les cures comprennent une inges­ tion régulière d'eau minérale ainsi que le plus sou­ vent des soins externes (bains, gargarismes, injec­ tions sous-cutanées de gaz et d'eau, etc.).

Si l'action de ces eaux est généralement bénéfique pour le malade, l'éloignement du milieu familial est égale­ ment profitable.

Situés en général dans des endroits calmes et agréables, ces cures ont une action psy­ chologique certaine.

Le malade change de vie, se nourrit généralement mieux, se repose et souvent parvient à supprimer un certain nombre de médica­ ments.

La thalassothérapie était déjà connue des Grecs.

Cette médecine utilise les vertus bénéfiques de l'eau de mer.

Une cure marine comporte des bains d'eau salée ainsi que très souvent des massages et des exercices de rééducation.

Pour être salutaire au malade l'atmosphère doit obligatoirement être au repos et à la détente.

Le tissage artisanal Savoir tisser est relativement simple et s'apprend très facilement.

Le tissage est à la portée de tout le monde, même des enfants.

Tisser ne demande pas, comme on le croit souvent en voyant le prix de cer­ tains métiers et de leurs accessoires, souvent super­ flus, un investissement considérable.

Un simple cadre de bois sur lequel on tend une chaîne fixée à des clous permet de réaliser des tapisseries et même des vêtements.

On peut également tisser sur une roue de bicyclette, ou entre deux branches d'arbre en forme de V.

Ces méthodes assez simples sont conseillées aux débutants qui peuvent ainsi se fami­ liariser avec le tissage avant d'utiliser un métier plus complexe.

Bien souvent le débutant animé par l'amour du tissage désire acquérir un métier plus grand lui per­ mettant de réaliser des objets de taille plus impor­ tante.

Pour apprendre les rudiments du tissage sur métier à tisser à ensouples, il est conseillé de suivre un stage de 8 à 15 jours chez un artisan.

Il en existe un très grand nombre dans toutes les régions de France, des bons et des moins bons, et le débutant se trouve souvent très embarrassé pour choisir.

Une fois le stage effectué, on devient un bon tisse­ rand avec le temps, en tissant, et si les techniques de base ont été apprises, il reste encore à se perfec­ tionner.

Les métiers à tisser Ils se répartissent en deux groupes selon la disposition des fils de chaîne : ceux dont la chaîne est horizontale (métiers de basse lisse) et ceux dont la chaîne est verticale (métiers de haute lisse).

On peut tisser sur de simples cadres de bois ; selon le cas la chaîne est disposée verticalement ou horizontalement.

Celle-ci est tendue entre deux rangées de clous, un système assez simple permet de soulever et de baisser alternativement les fils de chaîne.

Un simple peigne à cheveux ou même une fourchette permettent de tasser les fils de trame.

Ces cadres peuvent être achetés dans le commerce, il est toutefois très facile de les construire soi­ même.

Quant aux véritables métiers à tisser, i~ en exis.te de nombreux modèles provenant de fabncants dif­ férents ; en gros leur conception est la même.

Ils sont généralement en bois (chêne, hêtre), quelques­ uns sont en métal.

Les métiers utilisés pour fabri­ quer des vêtements sont du type basse lisse.

Ces métiers comprennent en particulier deux ensouples, l'une à l'arrière sur laquelle sont enroulés les fils de chaîne, l'autre à l'avant sur laquelle s'enroule le tis­ su.

Certains, dits de table, sont sans pieds et par suite sans pédales ; pour entraîner les lisses et sépa­ rer les fils de chaîne en nappes, les pédales ou mar­ ches sont remplacées par des ~anettes.

C~s métiers s'ils ne permettent pas de tisser une tres grande 'largeur, ont l'avantage d'être très légers et peu encombrants.

Les autres sont munis de pédales ou marches en nombre variable, généralement 2, 4 ou 6.

Celles-ci permettent, lorsque le tisserand appuye dessus, de séparer en nappes les fils de chaîne.

Pour passer les fils de trame, que ce soit sur les métiers de table ou sur ceux à pédales, le tisserand utilise une navette.

èes différents métiers se trouvent dans le com­ merce.

Leur construction, si elle est plus délicate que celle des cadres à tisser, est cependant réali­ sable par un amateur non menuisier.

Certaines piè­ ces, comme les peignes, doivent obligatoirement être achetées.

Où se renseigner pour mieux connaÎtre le tissage ? Le musée des Arts et Traditions populaires de Paris possède une reconstitution d'atelier de tisse­ rand du milieu du XIX• siècle, avec métier à tisser, rouet, ourdissoirs, planche à bobines.

La bibliothèque Forney à Paris met à la disposi­ tion des lecteurs une importante documentation concernant le tissage.

Le musée des Arts Décoratifs de Paris possède un centre d'information et de ·documentation, où 1 'on peut consulter le répertoire des artisans tisse­ rands et se documenter sur les stages proposés dans toute la France.

Les ateliers des Gobelins et d'Aubusson sont ouverts au public ; on peut y voir travailler les lis­ siers.. »

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