« Les écrivains qui ont de l'influence ne sont que des hommes qui expriment parfaitement ce que les autres pensent et qui réveillent dans les esprits des idées ou des sentiments qui tendaient à éclore. » Quelles réflexions cette pensée de Joubert vous inspire-t-elle ? Vous appuierez votre développement sur des exemples précis empruntés à vos lectures.
Publié le 08/03/2011
Extrait du document
« Les écrivains qui ont de l'influence ne sont que des hommes qui expriment parfaitement ce que les autres pensent et qui réveillent dans les esprits des idées ou des sentiments qui tendaient à éclore. « Quelles réflexions cette pensée de Joubert vous inspire-t-elle ? Vous appuierez votre développement sur des exemples précis empruntés à vos lectures.
Liens utiles
- Discutez cette pensée de Joubert et vérifiez-la par des exemples empruntés à la littérature des trois derniers siècles : « Les écrivains qui ont de l'influence ne sont que des hommes qui expriment parfaitement ce que les autres sentent, et qui réveillent dans les esprits les idées ou les sentiments qui tendaient à éclore. » ?
- "Vraiment, puisqu’on crie tant sur ces fichues Lettres, je me repens bien de ne pas en avoir dit davantage !" écrit Voltaire dans sa correspondance (phrase citée par le critique J. Van Den Heuvel, notice pour les Lettres Philosophiques, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard). Dans quelle mesure le fait de choquer permet-il aux écrivains de faire progresser les idées qu’ils défendent ? Vous appuierez votre développement organisé sur des exemples tirés du corpus, sur des textes étudiés
- « Je définirais le livre une œuvre de sorcellerie d'où s'échappent toutes sortes d'images qui troublent les esprits et changent les cœurs. Je dirai mieux encore : le livre est un petit appareil magique qui nous transporte au milieu des images du passé ou parmi des ombres surnaturelles. Ceux qui lisent beaucoup de livres sont comme des mangeurs de hachisch. Ils vivent dans un rêve. Le poison subtil qui pénètre leur cerveau les rend insensibles au monde réel et les jette en proie à des f
- « Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières. » Montesquieu, Esprit des lois, IV, 1748. Pensez-vous que cette opinion formulée il y a deux siècles s'applique à notre époque ? Vous organiserez avec soin votre réflexion, et vous l'appuierez d'exemples précis, empruntés à votre culture et à votre expérience personnelle. ?
- Claude Roy, écrivain contemporain, affirme : « Les hommes ont peur du rire parce que le rire retranche, exclut, agresse. Les hommes ont besoin du rire, parce que le rire détend, désarme, relie. » Pensez-vous que l'usage du comique que font dans leurs ouvrages, écrivains et artistes, corresponde à cette double définition ? Vous illustrerez votre développement d'exemples précis, pris dans les domaines de la littérature et accessoirement d'autres formes d'art.