Les Chansons des rues et des bois L'être insondable est sans frontière.
Publié le 12/04/2014
Extrait du document
«
Sa gueule ressemble aux cavernes,
Et sa crinière à la forêt.
Il entrevoit des monts difformes,
Des Ossas et des Pélions,
À travers les songes énormes
Que peuvent faire les lions.
Tout se tait sur la roche plate
Où ses pas tout à l'heure erraient.
S'il remuait sa grosse patte,
Que de mouches s'envoleraient !
IV
NIVÔSE
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I
-- Va-t'en, me dit la bise.
C'est mon tour de chanter.\24
Et, tremblante, surprise,
N'osant pas résister,
Fort décontenancée
Devant un Quos ego,
Ma chanson est chassée
Par cette virago.
Pluie.
On me congédie
Partout, sur tous les tons.
Fin de la comédie.
Hirondelles, partons.
Grêle et vent.
La ramée
Tord ses bras rabougris ;
Là-bas fuit la fumée,
Blanche sur le ciel gris.
Une pâle dorure
Jaunit les coteaux froids.
Le trou de ma serrure
Me souffle sur les doigts.
II
Pendant une maladie
On dit que je suis fort malade,
Ami ; j'ai déjà l'oeil terni ;
Je sens la sinistre accolade
Du squelette de l'infini.
Les Chansons des rues et des bois
III.
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ 136.
»
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