Les Chansons des rues et des bois Cent carrefours se partagent Ce chercheur sans point d'appui ; Tous les problèmes étagent Leurs sombres voûtes sur lui.
Publié le 12/04/2014
Extrait du document
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Tous les anciens maux tenaces,
Hurlant sous le ciel profond,
Ne sont plus que des menaces
De fantômes qui s'en vont.
Le tonnerre au bruit difforme
Gronde...\24on raille sans péril
La marionnette énorme
Que Franklin tient par un fil.
Nemrod était une bête
Chassant aux hommes, parmi
La démence et la tempête
De l'ancien monde ennemi.
Dracon était un cerbère
Qui grince encor sous le ciel
Avec trois têtes : Tibère,
Caïphe et Machiavel.
Nemrod s'appelait la Force,
Dracon s'appelait la Loi ;
On les sentait sous l'écorce
Du vieux prêtre et du vieux roi.
Tous deux sont morts.
Plus de haines !
Oh ! ce fut un puissant bruit
Quand se rompirent les chaînes
Qui liaient l'homme à la nuit !
L'homme est l'appareil austère
Du progrès mystérieux ;
Dieu fait par l'homme sur terre
Ce qu'il fait par l'ange aux cieux.
Dieu sur tous les êtres pose
Son reflet prodigieux,
Créant le bien par la chose,
Créant par l'homme le mieux.
La nature était terrible,
Sans pitié, presque sans jour ;
L'homme la vanne en son crible,
Et n'y laisse que l'amour.
Toutes sortes de lois sombres
Semblaient sortir du destin ;
Le mal heurtait aux décombres
Le pied de l'homme incertain.
Pendant qu'à travers l'espace Les Chansons des rues et des bois
III.
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ 130.
»
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