Les Chansons des rues et des bois Aux papillons, grands et petits, Tâchait de vendre des calices Que l'églantier donnait gratis.
Publié le 12/04/2014
Extrait du document
«
AU CHEVAL
I
Monstre, à présent reprends ton vol.
Approche, que je te déboucle.
Je te lâche, ôte ton licol,
Rallume en tes yeux l'escarboucle.
Quitte ces fleurs, quitte ce pré.
Monstre, Tempé n'est point Capoue.
Sur l'océan d'aube empourpré,
Parfois l'ouragan calmé joue.
Je t'ai quelque temps tenu là.
Fuis !\24Devant toi les étendues,
Que ton pied souvent viola,
Tremblent, et s'ouvrent, éperdues.
Redeviens ton maître, va-t'en !
Cabre-toi, piaffe, redéploie
Tes farouches ailes, titan,
Avec la fureur de la joie.
Retourne aux pâles profondeurs.
Sois indomptable, recommence
Vers l'idéal, loin des laideurs,
Loin des hommes, la fuite immense.
Cheval, devance l'aquilon,
Toi, la raison et la folie,
L'échappé du bois d'Apollon,
Le dételé du char d'Élie.
Vole au-dessus de nos combats,
De nos succès, de nos désastres,
Et qu'on aperçoive d'en bas
Ta forme sombre sous les astres.
II
Mais il n'est plus d'astre aux sommets !
Hélas, la brume sur les faîtes
Rend plus lugubre que jamais
L'échevèlement des prophètes.
Toi, brave tout ! qu'au ciel terni
Ton caprice énorme voltige ;
Quadrupède de l'infini, Les Chansons des rues et des bois
III.
LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ 146.
»
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