Le seul qui fait sa volonté est celui qui n'a pas besoin pour la faire de mettre les bras d'un autre au bout des siens (1) : d'où il suit que le premier de tous les biens n'est pas l'autorité mais la liberté.
Publié le 03/11/2013
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Le seul qui fait sa volonté est celui qui n'a pas besoin pour la faire de mettre les bras d'un autre au bout des siens (1) : d'où il suit que le premier de tous les biens n'est pas l'autorité mais la liberté. L'homme vraiment libre ne veut que ce qu'il peut et fait ce qu'il lui plaît. [...] La société a fait l'homme plus faible, non seulement en lui ôtant le droit qu'il avait sur ses propres forces, mais surtout en les lui rendant insuffisantes. Voilà pourquoi ses désirs se multiplient avec sa faiblesse, et voilà ce qui fait celle de l'enfance comparée à l'âge d'homme. Si l'homme est un être fort et si l'enfant est un être faible, ce n'est pas parce que le premier a plus de force absolue que le second, mais c'est parce que le premier peut naturellement se suffire à lui-même et que l'autre ne le peut. ROUSSEAU (1) Par « mettre les bras d'un autre au bout des siens «, il faut entendre : « solliciter l'aide d'autrui «. QUESTIONS : 1° Dégagez l'idée générale du texte et les étapes de son argumentation. 2° Expliquez : a)« Le premier de tous les biens n'est pas l'autorité mais la liberté « ; b)« L'homme vraiment libre ne veut que ce qu'il peut et fait ce qu'il lui plaît « ; c)« La société a fait l'homme plus faible «. 3° Être libre, est-ce ne dépendre que de soi ?
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- « Expliquez et discutez ce texe de Coménius : « Nous désirons que ce ne soient pas seulement quelques hommes qui puissent être instruits encyclo-pédiquement mais, tous les hommes. Et qu'ils soient instruits, non seulement de ce qu'on peut savoir, mals aussi de ce qu'il faut faire et expliquer par la parole. Nous désirons qu'ils se distinguent le plus possible des animaux, justement par les dons qui les différen¬cient d'eux, c'est-à-dire par la raison, la parole et la liberté d'agir...
- ont véritablement l'autorité souveraine, et l'autre n'en a qu'un vain titre ; et cette division va à la ruine de l'État, vu que s'il était de besoin de prendre les armes, on ne saurait faire la guerre, ni entretenir la paix sans argent.
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- La liberté consiste-t-elle moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui ?
- Dans quelle mesure une politique très ouverte de relations publiques est-elle compatible avec l'autorité et la fermeté dont l'action administrative doit faire preuve pour être efficace, notamment pour la protection des personnes et des biens ? Vous répondrez à cette question en vous référant à votre double expérience d'usager et de fonctionnaire.