Le Salon des Orchidées

« nom de certaines : Ophrys bombyx (Ophrys bom­ byliflora), Ophrys mouche (Ophrys muscifera), Ophrys abeille (Ophrys apifera).

D'autres sont semblables à des oiseaux comme l'Ophrys oiseau (Ophrys scolopax).

On apprenait également que tous les Ophrys, mis à part l'Ophrys mouche, sont méditerranéo-européens.

Quant aux Orchis, genre différent des Ophrys par le fait qu'il porte à la base de la fleur un tube ou éperon, ils peuvent s'hybrider avec des Orchi­ dées appartenant à un autre genre ; c'est le cas notamment de l'Orchis militaire (Orchis militaris), de l'Orchis pourpre (Orchis purpurea) et de l'Or­ chis singe (Orchis simia).

Tous trois peuvent par exemple s'hybrider avec l'Aceras homme pendu (Aceras antropophorum), les plantes obtenues por­ tent le nom d'Orchiaceras.

Phalaenopsis Valkyria Par ailleurs, il était possible de prendre con­ naissance des différentes aires de répartition de quelques orchidées françaises.

Des serres permet­ tant de conserver dans un appartement des orchi­ dées exotiques étaient présentées au public, lumière et température pouvant varier en fonction des .

besoins.

Des orchidées en pleine floraison étaient expo­ sées, toutes dans l'ensemble très belles.

Rappelons que toutes ne vivent pas en pleine terre, et que la majorité des espèces tropicales sont épiphytes.

Elles vivent fixées aux troncs des arbres ou sur les rochers.

D'autres sont des lianes comme la vanille.

Quant aux Neotties, dont une espèce est européen­ ne et se rencontre en France, la Neottie nid d'oi­ seau (Neottia nidus arvis), ce sont des saprophites, c'est-à-dire qu'elles vivent aux dépens de matières organiques en décomposition.

Dépourvues de chio- Aerangis Friessorum rophylle, ces orchidées possèdent non pas des feuil­ les mais des écailles de couleur brune, leurs racines sont longues et enchevêtrées.

Si l'exposition permettait de faire plus ample connaissance avec ces magnifiques fleurs, son but était également de commercialiser ces végétaux, qui atteignent une valeur marchande assez élevée, nettement supérieure à celle des autres fleurs, cela à cause des frais entraînés par leur culture en serres.

Ce prix est toutefois compensé par la beauté des fleurs, et surtout par le fait qu'une fleur d'orchidée coupée peut tenir très longtemps dans un vase, jus­ qu'à un mois et même deux pour certaines.

Autre­ fois, en particulier lors de l'arrivée des premières orchidées en Europe (au début du XVIII• siècle), ces végétaux atteignaient des prix exorbitants.

Actuellement leur vente s'est vulgarisée, car par sélection on a pu obtenir des hybrides donnant des fleurs très décoratives et quelquefois parfumées.

Photos Atlas-Photo. »