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Le LÉVIATHAN SECOND DISCOURS du LIVRE DE JOB Maîtrise de Dieu sur les forces du mal.

Publié le 21/10/2016

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Le LÉVIATHAN SECOND DISCOURS du LIVRE DE JOB Maîtrise de Dieu sur les forces du mal. Yahvé répondit à Job du sein de la tempête et dit : Ceins tes reins comme un brave : je vais t'interroger et tu m'instruiras. Veux-tu vraiment casser mon Jugement, me condamner pour assurer ton droit ? As-tu donc un bras comme celui de Dieu, ta voix peut-elle tonner pareillement ? Allons, pare-toi de majesté et de grandeur, revêts-toi de splendeur et de gloire. Fais éclater les fureurs de ta colère, d'un regard, courbe l'arrogant. D'un regard, ravale l'homme superbe, écrase sur place les méchants. Enfouis-les ensemble dans le sol, emprisonne-les chacun dans le cachot. Et moi-même je te rendrai hommage, car tu peux assurer ton salut par ta droite. Mais regarde donc Béhémoth, ma créature, tout comme toi ! se nourrit d'herbe, comme le bœuf. Vois, sa force réside dans ses reins, sa vigueur dans les muscles de son ventre. raidit sa queue comme un cèdre, les nerfs de ses cuisses s'entrelacent. Ses os sont des tubes d'airain, sa carcasse, comme du fer forgé. C'est lui la première des œuvres de Dieu. Son Auteur le menaça de l'épée, il lui interdit la région des montagnes et toutes les bêtes sauvages qui s'y ébattent. Sous les lotus, il est couché, il se cache dans les roseaux des marécages. Le couvert des lotus lui sert d'ombrage et les saules du torrent le protègent. Si le fleuve se déchaîne, il ne s'émeut pas ; un Jourdain lui jaillirait jusqu'à la gueule sans qu'il bronche. Qui donc le saisira par les yeux, lui percera le nez avec des pieux ? Et Léviathan, le pêches-tu à l'hameçon. avec une corde comprimes-tu sa langue ? Fais-tu passer un jonc dans ses naseaux, avec un croc perces-tu sa mâchoire ? Est-ce lui qui te suppliera longuement, te parlera d'un ton timide ? Conclura-t-il une alliance avec toi, pour devenir ton serviteur à vie ? T'amusera-t-il comme un passereau, l'attacheras-tn pour la joie de tes filles ? Sera-t-il mis en vente par des associés, puis débité entre marchands ? Cribleras-tu sa peau de dards, le harponneras-tu à la tête comme un poisson ? Pose seulement la main sur lui : au souvenir de la lutte, tu ne recommenceras plus ! Ton espérance serait illusoire, car sa vue seule suffit à terrasser. Personne n'est assez féroce pour l'exciter, qui donc, alors, irait me tenir tête ? Qui m'a fait une avance, qu'il me faille rembourser ? Tout ce qui est sous les cieux est à moi ! Je ne veux pas taire ses membres, le détail de ses exploits, la beauté de ses membres. Qui a découvert par devant sa tunique, pénétré dans sa double cuirasse ? Qui a ouvert les battants de sa gueule ? La terreur règne autour de ses dents ! Son dos, ce sont des rangées de boucliers, que ferme un sceau de pierre. Ils se touchent de si près qu'un souffle ne peut s'y infiltrer. Ils adhèrent l'un à l'autre et font un bloc sans fissure. Son éternuement projette de la lumière, ses yeux ressemblent aux paupières de l'aurore. De sa gueule jaillissent des torches, il s'en échappe des étincelles de feu. De ses naseaux sort une fumée, comme un chaudron qui bout sur le feu. 00020000063C00000C0B636,Son souffle allumerait des charbons, une flamme sort de sa gueule. Sur son cou est campée la force, et devant lui bondit l'épouvante. Quand il se dresse, les flots prennent peur et les vagues de la mer se retirent. Les fanons de sa chair sont soudés ensemble : ils adhèrent à elle, inébranlables. Son cœur est dur comme le roc, résistant comme la meule de dessous. L'épée l'atteint sans se fixer, de même lance, javeline ou dard. Pour lui, le fer n'est que paille, et l'airain, du bois pourri. Les traits de l'arc ne le font pas fuir : les pierres de fronde se changent en fétu. La massue lui semble un fétu, il se rit du javelot qui vibre. Il a sous lui des tessons aigus, comme une herse il passe sur la vase. Il fait bouillonner le gouffre comme une chaudière, il change la mer en brûle-parfums. laisse derrière lui un sillage lumineux, l'abîme semble couvert d'une toison blanche. Sur terre, il n'a point son pareil, il a été fait intrépide. Il regarde en face les plus hautains, il est roi sur tous les fils de l'orgueil. Et Job fit cette réponse à Yahvé : Je sais que tu es tout-puissant : ce que tu conçois, tu peux le réaliser. Qui est celui-là qui voile tes plans, par des propos dénués de sens ? Oui, j'ai raconté des œuvres grandioses que je ne comprends pas, des merveilles qui me dépassent et que j'ignore. (Écoute, laisse-moi parler : je vais t'interroger et tu m'instruiras.) Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t'ont vu. Aussi je me rétracte et m'afflige sur la poussière et sur la cendre. Livre de Job, Bible de Jérusalem, Cerf, 1998, p.835-837
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« Vois, sa force r?side dans ses reins, sa vigueur dans les muscles de son ventre. raidit sa queue comme un c?dre, les nerfs de ses cuisses s'entrelacent. Ses os sont des tubes d'airain, sa carcasse, comme du fer forg?. C'est lui la premi?re des ?uvres de Dieu. Son Auteur le mena?a de l'?p?e, il lui interdit la r?gion des montagnes et toutes les b?tes sauvages qui s'y ?battent. Sous les lotus, il est couch?, il se cache dans les roseaux des mar?cages. Le couvert des lotus lui sert d'ombrage et les saules du torrent le prot?gent. Si le fleuve se d?cha?ne, il ne s'?meut pas ; un Jourdain lui jaillirait jusqu'? la gueule sans qu'il bronche.

Qui donc le saisira par les yeux, lui percera le nez avec des pieux ? Et L?viathan, le p?ches-tu ? l'hame?on. avec une corde comprimes-tu sa langue ? Fais-tu passer un jonc dans ses naseaux, avec un croc perces-tu sa m?choire ? Est-ce lui qui te suppliera longuement, te parlera d'un ton timide ? Conclura-t-il une alliance avec toi, pour devenir ton serviteur ? vie ?. »

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