Le jeune premier romantique : Didier, Antony, Chatterton
Publié le 25/03/2011
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Plan proposé : Introduction. — La maladie romantique : ses causes politiques, religieuses, sociales. A) 1° La sensibilité maladive : l'homme fatal. 2° L'amour romantique et la douleur. 3° La poésie de Didier ; le jeune premier et l'idéal. B) 1° Antony plus vigoureux et plus réel; différence entre l'enfant naturel et l'enfant trouvé. 2° But précis d'Antony : le héros en habit noir dans le salon moderne : la redingote et le poignard. 3° Moins de sensibilité poétique que de névrose furieuse : le dénouement d'Antony. C) 1° Caractère particulier de Chatterton. Vigny et le théâtre d'idées : la thèse de Chatterton. 2° Egoïsme, orgueil, sensibilité spéciale : le poète opposé au grand écrivain. La divinité du poète. 3° La maladie du poète : pourquoi elle est plus douloureuse et plus profonde : le suicide est résolu dès le commencement. Conclusion. — Trois poètes, trois caractères. Le plus « idéalisé «, c'est Didier ; le plus vulgaire, Antony ; le plus malade, Chatterton.
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- Une page du journal d'un jeune romantique.
- Que pensez-vous de ce bilan du classicisme français : «La réussite classique fut bien une conquête, l'équilibre classique non le produit d'une sagesse rassise, d'une prudence habile à ménager le pour et le contre, mais l'expression d'un élan, d'une poussée vers l'avant. Ce qui distingue Racine de Corneille, en 1665, c'est sa nouveauté, son modernisme. Ce qui, dans les traités ou les dictionnaires du temps, condamne un mot ou un tour, c'est qu'il est «vieux», et rien ne caractérise mieu
- Expliquez et commentez ce portrait satirique, d'un jeune romantique : Jusqu'à ce jour, Daniel Jovard avait eu un front, mais à peu près comme M. Jourdain parlait en prose, sans s'en douter; il n'y avait pas fait la moindre attention. Ce front n'était ni très haut ni très bas, c'était tout naïvement un honnête homme de front qui ne pensait pas à autre chose. Daniel résolut de s'en faire un front incommensurable, un front de génie, à l'instar des grands hommes d'alors. Pour cela, il se r
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