Le General Dourakine Le general, se retournant vers ses domestiques, donna des ordres pour qu'on allat plus vite avec une charrette a la recherche de ce pauvre garcon.
Publié le 11/04/2014
Extrait du document
«
commenca sa toilette.
On ne lui avait pas interdit de faire enrager ses femmes de chambre: les deux qui etaient
presentes ne recurent que sottises et menaces en recompense de leurs efforts pour bien faire; mais, a leur
grande surprise et satisfaction, elles ne recurent ni soufflets ni egratignures.
V.
PREMIER DEMELE
Les petits Papofski regardaient avec surprise Jacques et Paul: ni l'un ni l'autre ne leur baisaient les mains, ne
leur faisaient de saluts jusqu'a terre; ils se tenaient droits et degages, les regardant avec un sourire.
Mitineka:
Mon oncle, qui sont donc ces deux garcons qui ne disent rien?
Le general: Ce sont les petits Francais, deux excellents enfants; le grand s'appelle Jacques, et l'autre Paul.
Sonushka: Pourquoi ne nous baisent-ils pas les mains?
Le general: Parce que vous etes de petits sots et qu'ils ne baisent que la main de leurs parents.
Jacques: Et la votre, general!
Ils parlent francais! ils savent le francais! s'ecrierent Sonushka, Mitineka et deux ou trois autres.
Le general: Je crois bien, et mieux que vous et moi.
Pavlouska: Est-ce que je peux jouer avec eux, mon oncle?
Le general: Tant que tu voudras; mais je ne veux pas qu'on les tourmente.
Allons, soyez sages, enfants; voila
vos bonnes qui apportent les malles.
Je m'en vais; soyez prets pour diner dans une heure.
Le general sortit apres leur avoir caresse les joues, tapote amicalement la tete, et apres avoir recommande aux
bonnes d'envoyer les enfants au salon dans une heure.
Jouons, dit Mitineka.
Sonushka: A quoi allons-nous jouer?
Mitineka: Au cheval.
Dis-donc toi, grand, va nous chercher une corde.
Jacques: Pour quoi faire? la voulez-vous grande ou petite, grosse ou mince?
Mitineka: Tres grande et tres grosse.
Depeche-toi, cours vite.
Jacques ne courut pas, mais alla tranquillement chercher la corde qu'on lui demandait.
Il n'etait pas trop
content du ton imperieux de Mitineka: mais c'etaient les neveux du general, et il crut devoir obeir sans
repliquer.
Pendant qu'il faisait sa commission, Yegor, l'un d'entre eux, age de huit ans, s'approcha de Paul et lui dit:
Mets-toi a quatre pattes, que je monte sur ton dos: tu seras mon cheval.
Paul etait fort complaisant: il se mit a quatre pattes; Yegor sauta sur son dos et lui dit d'aller tres vite, tres vite.
Paul avanca aussi vite qu'il pouvait.
Le General Dourakine
V.
PREMIER DEMELE 16.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le General Dourakine "Plus vite, plus vite!
- Le General Dourakine dans les bras de Moutier, qui eut de la peine a ne pas toucher terre avec sa charge.
- Le General Dourakine Derigny: "Non, mon general, mais il vaut toujours mieux etre plusieurs pour.
- Le General Dourakine Derigny: "A la derniere station avant la frontiere, mon general.
- Le General Dourakine "Le soir du troisieme jour, nous entrames dans la ville d'Irbite.