le fouet et chatiment corporel à l'ecole primaire
Publié le 23/07/2022
Extrait du document
«
VIOLENCE DANS LE MILIEU EDUCATIF PRIMAIRE
La violence peut être définie comme l’utilisation de la force physique ou
psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la
mort.
Elle implique donc des coups, des blessures, de la souffrance.
Selon
l'OMS[ (Organisation Mondiale de la Sante)], la violence est l'utilisation
intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou
de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou
risque fortement d'entraîner un traumatisme, des dommages
psychologiques, des problèmes de développement ou un décès.
Qu’en est-il donc de la violence en milieu scolaire ? La violence en milieu
scolaire est un problème mondial dont les conséquences sont
préjudiciables aux enfants, mais aussi à l’ensemble de la société.
Les
enfants subissent des douleurs et des humiliations causées par la violence
qui affectent leur apprentissage, leur personnalité et leurs perspectives
d’avenir.
En Afrique par exemple, les formes de violences les plus
répandues en milieu scolaire sont les châtiments corporels et les abus
sexuels.
Pour l’africain l’éducation de l’enfant passe nécessairement par la
bastonnade et les sévices corporels ; et c’est justement dans le primaire
que ces pratiques sont les plus usitées.
Au rang de ces violences, on peut
noter trois formes à savoir :
La violence entre élèves ;
C’est la forme la plus récurrente.
Elle s’assimile à une violence externe,
hors des salles de classe ou même de l’établissement dans des endroits
non surveillés.
Les victimes ici sont généralement des enfants réputés
«intello», «chétif», «timide», d'une «origine sociale» ou d'un «quartier»
différent.
Au programme, brimades, injures, moqueries, intimidations,
rejets, violences physiques, rackets.
Globalement, les élèves vivent un
véritable enfer dans les salles de classe et dans la cour de récréation, au
point de faire des cauchemars la nuit et de se rendre en cours à reculons.
La violence des enseignants contre les élèves ;
Elle est dans la majorité des cas une violence physique et psychique
(cynisme, remarques désobligeantes ou dégradantes etc.).
en Afrique en
général et au Cameroun en particulier, les enseignants pour la plupart des
cas utilisent le fouet pour se faire entendre et surtout pour se faire
comprendre.
Pour une leçon pas assimilée, pour une règle non respectée,
pour avoir bavardé en salle, pour être arrivé en retard… sont là les
exemples de raisons avancées pour porter atteinte à l’intégrité physique
des enfants dans le primaire.
Bien que la violence physique envers les
élèves soit désormais interdite, on constate qu’il y a toujours des
enseignants qui se croient autorisés à “ corriger ” des enfants, parfois
même avec l’accord de leurs parents.
La violence liée aux limites du système éducatif ;
Cette forme de violence est immanente aux insuffisances du système
scolaire.
Le malaise dans nos écoles (Absence de structures.
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