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L'ART DE LA RENAISSANCE

Publié le 21/09/2011

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Verrochio, Le Colleone

Dressée au milieu du campo di S. Giovanni e Paolo. à Venise. la statue de Bartolomeo Colleone (1479) incarne l'idéal héroïque de la Renaissance italienne, et se détache ici sur le mur gothique de l'église Saint-Jean et Saint-Paul. Cette statue de bronze fondu, destinée à perpétuer la mémoire du condottiere placé par la Sérénissime République à la tête de ses mercenaires, a été . la seconde statue équestre élevée en Europe depuis l'Antiquité.

« et suiv., et aussi p.

49 la basilique de Vicence).

Soulignons enfin la nouveauté de cette façade largement ouverte sur la campagne : c'en est fini des châteaux­ forteresses du Moyen Age.

(Ph .

Fronval).

5.

Léonard Limosin, Portrait en émail d'Anne de Montmorency (Musée du Louvre) Remarquable par sa be .auté inaltérée , cette œuvre présente en outre l'intérêt de manifester une continuité trop négligée entre le Moyen Âge et la Renaissance.

Pas de technique plus traditionnelle que celle de l'émail en France .

Cloisonné ou champlevé -technique qui consistait à enlever dans la plaque de métal toute la partie à émailler, en réservant le trait du dessin -.

l ' émail ne constitua au Moyen Âge qu'un simple accessoire destiné à décorer les pièces d'orfèvrerie .

L'émail peint, technique consistant à peindre au moyen d'émaux sur une surface de cuivre unie , apparut à la fin du XV' siècle .

Apa­ nage d'un nombre étroit de familles limou­ sines , l'art de l'émail conquiert son auto­ nom ie et se renouvelle au XVI ' siècle : les sujets furent , le plus souvent , empruntés à la mythologie , alors , et non plus à la religion .

L'i ndividualisme de la Renais­ sance s'aff irma enfin avec les portraits de Léonard Limosin.

Dans un cadre de style Renaissance (rinceaux et médaillons mythologiques).

le portrait du connétable de Montmorency ( 1493-1567) s'impose par sa finesse et la richesse de ses cou­ leurs.

(Ph .

Giraudon) .

6.

Catherine de Médicis, médaille de Germain Pilon (B.

N .

Médailles) L'art de la monnaie avait atteint une grande beauté dans l'Antiquité gréco­ romaine : pour des motifs de propagande politique et à l'exemple des cités grecques , les empereurs se plurent à frapper des pièces très soignées ; c'était un moyen de diffuser leurs eff ig i es par le véhicule moné­ tai re .

Après l'éclipse du Moyen Âge , la Renaissance érigea la médaille en art indépendant , illustré en Italie par les plus grands talents .

C'est désormais le culte de l'individu prestigieux qui les inspire.

Ici, c'est le sculpteur Germain Pilon ( 1535- 1590) (cf .

Isaac 4. »

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