La Vigne et la Maison. MÉDITATION FINALE. LAMARTINE
Publié le 10/07/2011
Extrait du document
O douce Providence! ô mère de famille Dont l'immense foyer de tant d'enfants fourmille, Et qui les vois pleurer, souriante au milieu, Souviens-toi, coeur du ciel, que la terre est ta fille Et que l'homme est parent de Dieu!
MOI.
Pendant que l'âme oubliait l'heure, Si courte dans cette saison, L'ombre de la chère demeure S'allongeait sur le froid gazon; Mais de cette ombre sur la mousse L'impression funèbre et douce Me consolait d'y pleurer seul: Il me semblait qu'une main d'ange De mon berceau prenait un lange Pour m'en faire un sacré linceul!
L'ensemble. — Comme tous les poèmes de Lamartine, celui-ci se termine par une prière, par une invocation. Il demande à Dieu de reconstituer au ciel la famille dispersée, de rendre à ses membres le bonheur qu'ils ont goûté autrefois quand ils étaient réunis. Rien que dans l'ombre de ce la chère demeure «, c'est-à-dire dans son souvenir et son influence, le poète trouve une consolation et un réconfort.
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- Lamartine, dans son poème de La Vigne et la Maison, où il glorifie la famille, semble caractériser celle-ci en disant que le père commande, la mère aime et prie ... et dans ses petits fils, l'aïeule est réjouie de vqir multiplier son sein. - N'est-ce pas là, en effet, comme un fidèle aperçu de l'ensemble harmonieux formé par une famille ?
- Lamartine, en 1857, écrit les vers suivants qui font partie de son poême La Vigne et la Maison, composé« à l'ombre de la maison de son père, en regardant les fenêtres fermées et en pensant aux jours d'autrefois »
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