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LA RAISON

Publié le 24/12/2014

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n Étymologie : raison vient du latin ratio qui signifie d'abord calcul, compte, puis raison. n Le terme de raison recouvre des significations assez diverses. En simplifiant, on peut dégager les principaux sens suivants, qu'il convient de ne pas confondre : 1. La raison, c'est : — La faculté de raisonner, c'est-à-dire de former des concepts (des idées abstraites) et de les combiner entre eux de manière logique. — La faculté de bien juger, c'est-à-dire de distinguer ce qui est vrai d'avec ce qui est faux, ce qui est bien d'avec ce qui est mal, voire ce qui est beau d'avec ce qui est laid. Cette seconde acception prend donc une valeur normative que n'a pas la première. C'est en ce sens que Descartes parle de la raison, synonyme de «bon sens» ; c'est toujours en ce sens que nous disons qu'il faut «faire ce que nous dicte la raison», que quelque chose n'est pas «raisonnable», que nous «avons raison», etc. — Un type de connaissance, ayant pour objet les phénomènes naturels, par opposition à la foi qui a pour objet des connaissances révélées. On observera que ces sens ne sont nullement exclusifs les uns des autres, et qu'ils se trouvent mis en jeu tous ensemble dans certains sujets comme le sujet : Peut-il y avoir un mauvais usage de la raison ? ou le sujet : La raison est-elle l'unique moyen de sagesse ? 2. Une raison, c'est le principe d'explication d'un phénomène, sa cause (on parle ainsi de «la raison des choses», on dit que «rien ne se produit sans raison») ou encore le motif légitime (ou qui se veut tel) d'une action {cf. «avoir des raisons pour agir»). LA VÉRITÉ n La vérité peut se définir comme «ce à quoi l'esprit peut et doit donner son assentiment (par suite d'un rapport de conformité avec l'objet de pensée, d'une cohérence interne de la pensée)» (Le Robert). n La vérité peut en effet se rapporter soit à un fait établi (et alors elle devient synonyme do réalité : par exemple, on dira qu'il est vrai que Pierre a les yeux bleus), soit à une proposition que l'on n'examine que d'un point de vue formel, logique (par exemple P => Q). n On arrive ainsi à deux grandes conceptions de la vérité : 1. La vérité-correspondance : Elle pose que la vérité consiste en une certaine forme de correspondance entre une croyance de l'esprit et la réalité : lorsqu'une croyance est vraie, ce qui est cru est un fait, lorsqu'une croyance est fausse, ce qui est cru n'est pas un fait, n'existe pas. C'est là la conception la plus commune de la vérité, qu'exprime la formule classique : «la vérité est l'accord de l'esprit et de la chose». 2. La vérité-cohérence : Elle pose qu'une proposition est vraie si elle s'accorde avec un système d'autres propositions, c'est-à-dire si elle s'intègre dans un ensemble dont les éléments sont liés par des relations d'implication logique, comme le sont les éléments d'un système purement mathématique. n À ces deux conceptions ont peut en ajouter une troisième, qui définit la vérité par l'accord des esprits : la vérité est l'opinion qui est destinée à être finalement acceptée par tous. La vérité se ramènerait à une fixité et à une universalité absolues de la croyance.

« _____ LA VÉRITÉ ____ _ • La vérité peut se définir comme «Ce à quoi l'esprit peut et doit donner son assentiment (par suite d'un rapport de conformité avec l'objet de pensée, d'une cohérence interne de la pensée)" (Le Robert).

• La vérité peut en effet se rapporter soit à un fait établi (et alors elle devient synonyme de réalité : par exemple, on dira qu'il est vrai que Pierre a les yeux bleus), soit à une proposition que l'on n'examine que d'un point de vue formel, logique (par exemple P => Q).

• On arrive ainsi à deux grandes conceptions de la vérité : 1.

La vérité-correspondance : Elle pose que la vérité consiste en une certaine forme de correspondance entre une croyance de l'esprit et la réalité : lorsqu'une croyance est vraie, ce qui est cru est un fait, lorsqu'une croyance est fausse, ce qui est cru n'est pas un fait, n'existe pas.

C'est là la conception la plus commune de la vérité, qu'exprime la formule classique : «la vérité est l'accord de l'esprit et de la chose".

2.

La vérité-cohérence : Elle pose qu'une proposition est vraie si elle s'accorde avec un système d'autres propositions, c'est-à-dire si elle s'intègre dans un ensemble dont les éléments sont liés par des relations d'implication logique, comme le sont les éléments d'un système purement mathématique.

•À ces deux conceptions ont peut en ajouter une troisième, qui définit la vérité par l'accord des esprits : la vérité est l'opinion qui est destinée à être finalement acceptée par tous.

La vérité se ramènerait à une fixité et à une universalité absolues de la croyance.

SUJETS SUR LA VÉRITÉ Faut-il admettre toutes les opinions? (Série F 11, 1983.) L'accord avec autrui au niveau du discours est-il un critère suffisant de vérité ?(Aix-Marseille.

1984.) À quelles exigences doit-on satisfaire pour pouvoir affirmer: «Ce que je dis est vrai»? (Groupement Il, 1985.) Que faut-il faire pour éviter l'erreur? (Série F 11, 1985.) Toute vérité est-elle démontrable? (Amiens, 1986.) L'imagination est-elle ennemie de la vérité? (Série F 12, 1987.) Si l'on dit «à chacun sa vérité», le mot vérité garde-t-il un sens ? (Bordeaux, Caen.

Clermont-Ferrand, Limoges, Nantes, Orléans-Tours, Poitiers, Rennes, 1987.) Ce qui est vrai est-il flagrant ? (Besançon, Dijon, Grenoble, Lyon.

Nancy-Metz, Reims, Strasbourg, 1989.

172. »

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