La poésie lamartinienne, gémissement cadencé.
Publié le 20/03/2011
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Matière. — Lamartine, dans la Préface qu'il a ajoutée en 1849 à ses Premières Méditations Poétiques, écrit : « Je n'imitais plus personne, je m'exprimais moi-même, pour moi-même. Ce n'était pas un art, c'était un soulagement de mon propre cœur qui se berçait de ses propres sanglots. Je ne pensais à personne en écrivant çà et à ces vers, si ce n'est à une ombre et à Dieu. Ces vers étaient un gémissement ou un cri de l'âme. Je cadençais ce cri ou ce gémissement dans la solitude, dans les bois, sur la mer, voilà tout. « Vous commenterez ce texte avec précision et vous montrerez comment Lamartine, tout en définissant sa propre poésie, se trouve avoir indiqué quelques-uns des caractères essentiels de la poésie romantique. Conseils. — La matière ainsi proposée vous invite, après avoir examiné quelle place tient l'expression de la douleur et la nature dans la poésie lamartinienne, à étudier celle qu'elles occupent dans le lyrisme romantique.
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