LA COTERIE HOLBACHIQUE : DIDEROT

« Helvetius et d'Holbach lui -mime sont, apres lui, les icrivains les plus connus de cette coterie.

II West pas facile de definir la philosophie de Diderot : cela est du aux hesitations d'une pens& qui se cherche, tout en subissant tour a tour des influences variees - religieuses ou sceptiques, athees ou deistes; a son enthousiasme exuberant devant les perspectives prodigieuses ouvertes par la science experimentale; a sa prudence enfin, ou a son insou- r ciance, quilui font abandonner au fond de ses tiroirs des ceu- vres importantes. Apres une crise de scepticisme marquee par la Promenade d'un Sceptique (1747), Diderotse rallie a la philoso- phie sensualiste de Locke, selon laquelle nos idies et nos senti- ments sont elabores partir de nos sensa- tions :les aveugles, parce qu'ils ont un sens de moms que nous, ont = des idies differentes mime en theologie, Photo Hachette.

explique-t-il dans la DIDEROT.

Lettre sur les Aveu- Tableau de Fragonard.

gles (1749).11 cherche Music du Louvre.

alors les fondements d'une philosophie materialiste; et, pour commencer, tente, comme l'avait fait Descartes, de preciser la methode de cette philosophie.

Ce sent les Pensees sur ('Interpretation de la Nature, qui se presentent sous forme de 58 reflexions detachees.

Diderot commence par rappeler que les seuls mogens fibus sommes stirs, sont les sens et laraison; et --(me 1' originaliteil4 XVIlle siecle est de repudier les sciences abstraites,a, Helvétius et d'Holbach lui-même sont, après lui, les écrivains les plus connus de cette coterie.

e Il n'est pas facile de définir la philosophie de Diderot : cela est dû aux hésitations d'une pensée qui se cherche, tout en subissant tour à tour des influences variées -religieuses ou sceptiques, athées ou déistes; à son enthousiasme exubérant devant ·les perspectives prodigieuses ouvertes par la science expérimentale; à sa prudence Photo Hachette.

DIDEROT.

Tableau de Fragonard.

Musée du Louvre.

enfin, ou à son insou­ ciance, · qui lui /ont abandonner au fond de ses tiroirs des œu­ vres importantes.

• Après une crise de scepticisme marquée par la Promenade· d'un Sceptique (1747), Diderot se rallie à la philoso­ phie sensualiste de Locke, selon laquelle nos idées et nos senti­ ments sont élaborés à partir de nos sensa­ tions : /.es aveugles, parce ql.z' ils ont un sens de moins que nous, ont des idées différentes même en théologie, explique-t-il dans la Lettre sur les Aveu­ gles (1749).

Il cherche alors les fondements d'une phil~sophie matérialiste; et, pour commencer, tente, comme l'avait fait Descartes, de préciser la méthode de cette philosophie.

Ce sont les Pensées sur l'Interprétation de la Nature, qui se présentent sous forme de 58 réflexions détachées.

· Diderot commence par rappeler ·que les seuls moyens_:~· fi~us sommes sûrs, sont les sens et la raison; et .:..q,Qe l'originalité:;1lfl XVII/.• siècle est de répudier les sciences abstrait~;rv '-'·' ·· ··-. »