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La construction du surrégénérateur Super-Phénix de 1 200 mégawatts est autorisée par le gouvernement

Publié le 16/12/2011

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Au cours d'un conseil restreint du gouvernement français qui s'est tenu le. 15 avril à l'Elysée sous la présidence de M. Giscard d'Estaing, la construction du surrégénérateur prototype « Super-Phénix« à neutrons rapides de 1 200 mégawatts a été autorisée. Cette construction, point de départ d'une seconde génération de centrales nucléaires, va ètre entreprise en collaboration avec l'Allemagne et l'Italie, le montant des frais devant s'élever à 4, 7 milliards de francs, dont 51 % par financement d'Electricité de France.

« Serpoukhore, près de Moscou, pour étudier les pos­ sibilités de réalisation d'un synchroton à protons aux possibilités considérablement plus grandes que tous les appareils de cet ordre qui ont été créés jus­ qu'ici (10 000 milliards d'électrons-volts).

Ce syn­ chroton serait, dit-on, exploité à l'échelon mondial et son délai de construction serait d'une dizaine d'années.

Réorganisation au Commissariat à l'énergie atomique du département des radioéléments Le département des radioéléments exploité par le Commissariat à l'énergie atomique et comprenant environ 350 personnes se consacrait essentiel­ lementjusqu'ici à une activité de caractère commer­ cial comportant la fabrication des produits ra­ dioactifs à usage médical, puis des .

sources radioactives et des molécules marquées à l'usage de certains laboratoires de recherches.

Si la fabrica­ tion des produits radioactifs, qui constitue la partie' la plus importante de cette activité, peut devenir rentable, la production des molécules marquées pour les laboratoires et la production dè produits divers ne laissent aucun espoir de rentabilité.

Le Commissariat à l'énergie atomique, en accord avec les propositions des syndicats, a donc décidé le 22 juin de réorganiser le département des radioéléments en le scindant en deux groupes pour essayer d'en rendre l'exploitation rentable : - le groupe de production des radioéléments· à usage médical, représentant les deux tiers des ven­ tes, transformé en un « laboratoire des produits biomédicaux » rattaché à la division chimie du Commissariat à l'énergie atomique, et qui va conserver l'emploi d'environ 300 personnes ; - le groupe de production des molécules marquées et de fabrication des produits divers (sources de neutrons, tritium), qui ont un intérêt scientifique malheureusement sans rentabilité, et qui compren­ dra le personnel restant du département initial d'ex­ ploitation des radioéléments, soit environ cinquan­ te personnes.

La sonde spatiale américaine cc Viking 1 ,, on orbite autour de la planète Mars La sonde spatiale « Viking 1 », lancée le 22 août 1975 par les Américains en direction de la planète Mars depuis la base de Cap Kennedy devrait,· d'après les calculs de la N.A.S.A., se poser le 4 juil­ let, jour du 200" anniversaire de l'indépendance 4es États-Unis, sur la« planète rouge».

Mais la partie du sol repérée pour que « Viking 1 » s'y pose, s'est révélée peu propice pour cette opération, se trou­ vant assez accidentée avec des rochers en surface qui auraient risqué de faire basculer la sonde et compromettre l'expérience.

Le contact de« Viking 1 » avec Mars ne devrait donc avoir lieu que dans la seconde moitié du mois de juillet, après qu'un autre endroit où la sonde pourrait se poser ait pu être choisi.

Après avoir franchi plus de sept cents millions .

de kilomètres, Viking 1 a été placé le 19 juin en orbite de Mars, par mise à feu de son moteur pour ralentissement de sa vitesse ; afin de graviter entre 50 600 et 15 000 kilomètres.

Le 21 juin, l'apogée de la sonde était ramenée à 32 000 kilomètres, ce qui lui permet d'effectuer en 24 heures et 6 minutes le tour de la planète.

Le 25 juin, «Viking 1 » avait déjà de Mars 58 ex­ cellentes photographies, confirmant ce que l'on savait déjà grâce aux photos précédemment prises par les sondes « Mariner » : sol parsemé de cratè­ res, dont certains ayant un diamètre dépassant deux kilomètres.

Que sait-on aujourd'hui de la planète Mars après toutes les expériences spatiales qui n'ont malheu­ reusement pu être menées à bien jusqu'au bout cinq sondes soviétiques ayant cessé de fonctionne; juste avant de se poser ou immédiatement après s'ê~e posée sur ~a ,Planète : atmosphère raréfiée u~1quement.const1tuee p~_du gaz carbonique; très fruble pressiOn atmosphenque par rapport à celle ~e 1~ Terre, avec fort peu d'eau sous forme liquide ; mex1stence probable d'azote et d'oxygène (il n'a pu en être obtenu jusqu'ici aucune trace) qui sont les deux éléments primordiaux d'explication de la vie terrestre.

Il existe ainsi de bien faibles chances pour déce­ ler sur la planète Mars la moindre forme de vie.

L'expérience de « Viking 1 », puis celle d'une secon­ de sonde:« Viking II» lancée le 9 septembre 1975 et qui devrait prendre contact fin août avec la« pla­ nète rouge », vont nous apporter, espérons-le, de nouvelles précisions sur Mars et l'existence jusqu'i­ ci imaginaire de ses héros : les Martiens, créés par les romanciers de l'aventure au cerveau fécond, et qui ont de fortes chances de rester utopiques.. »

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