La belle Gabrielle, vol.
Publié le 11/04/2014
Extrait du document
«
A un juif?
De Rouen.
Je n'avais pas le choix.
En guerre, les diamants se cachent.
Et il vous en fallait absolument.
A tout prix.
Peste! votre inestimable est bien exigeante.
Ce n'est pas elle précisément.
Qui donc, alors?
Elle a une mère, monsieur.
Crillon, avec un mouvement qui fit rire Espérance:
Une honnête mère, s'écria-t-il, qui prie mademoiselle sa fille d'avoir besoin de quatre cents pistoles de
diamants.
Harnibieu!...
la jolie drôlesse de mère.
Vous êtes dans la nasse.
Là, là, monsieur, dit Espérance avec le même enjouement, comme vous arrangez cela! vous avez
l'imagination trop vive.
Eh non, ce n'est pas la mère qui exige les diamants.
Vous venez de le dire.
J'ai dit: elle a une mère.
Cela signifie que la mère est une si grande dame....
Que pour ne pas l'humilier dans la personne de sa fille, vous donnez à celle-ci des pendants de quatre cents
pistoles.
C'est un peu cela.
Voilà d'impudentes pécores, et vous êtes un grand niais, mon cher protégé.
Vous changeriez de langage si vous connaissiez Henriette.
Elle n'est pas fille d'empereur, harnibieu!
Elle pourrait être fille de roi!
Plaît-il?
J'ai dit de roi, et si elle ne l'est pas, son frère a cet honneur.
Ah çà, quels contes me faites-vous: est-ce que nous avons des fils de roi autres que notre roi?
Mais oui, monsieur, dit Espérance avec une douce opiniâtreté.
Harnibieu! s'écria Crillon en se frappant le front d'un coup si brusque que le cheval en fit un écart.
Ah!
malheureux que nous sommes ...
oui...
c'est cela!...
La belle Gabrielle, vol.
1
VII.
CE QU'ON APPREND EN VOYAGEANT 54.
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