jusqu'à la maison de Pumblechook, il avait ruminé et adopté un projet subtil et profond.
Publié le 15/12/2013
Extrait du document
«
et
surmontent touslesobstacles quandunefoisilsont commencé quelquechose.Cegarçon doitêtre engagé comme
apprenti, voilàmonsystème ; engagez-le doncsansplustarder.
– Nous savons, mononcle Pumblechook, ditma sœur enserrant lesac dans sesmains, quenous vousdevons
beaucoup.
– Ne vous occupez pasdemoi, manièce, repartit lediabolique marchanddegraines, unplaisir estunplaisir ; mais
ce garçon doitêtre engagé partous lesmoyens possibles, etjem’en charge. »
Il yavait untribunal àla maison deville, toutprès delà,etnous nousrendîmes auprèsdesjuges pourm’engager,
par contrat, àêtre l’apprenti deJoe.
Mais cequi neme sembla pasdrôle dutout, c’estquePumblechook mepoussait
devant lui,comme sij’avais fouillé dansunepoche, ouincendié unmeuble.
Toutlemonde croyaitquej’avais commis
quelque mauvaise actionetque j’avais étépris enflagrant délit,carj’entendais desgens autour demoi quidisaient :
« Qu’a-t-il fait ? »Etd’autres : « Ilest encore toutjeune ; maisila l’air d’un mauvais drôle,n’est-ce pas ? »Un
personnage, àl’aspect bienveillant, allamême jusqu’à medonner unpetit livre, ornéd’une vignette surbois,
représentant unjeune mauvais sujet,portant unattirail dechaînes, aussicomplet quecelui del’étalage d’unmarchand
de saucisses etintitulé : « Pourliredans macellule. »
C’était unendroit singulier, quelagrande salleoùnous entrâmes.
Lesbancs meparurent encoreplusgrands que
ceux del’église.
Ilyavait beaucoup despectateurs presséssurces bancs, etdes juges formidables, dontl’unavait la
tête poudrée.
Lesuns secouchaient dansleurfauteuil, croisaient leursbras, prenaient uneprise detabac, et
s’endormaient.
Lesautres écrivaient oulisaient lejournal.
Ilyavait aussi plusieurs sombresportraits appendus aux
murs etqui parurent àmes yeux peuconnaisseurs uncomposé desucre d’orge etde taffetas gommé.
C’estlàque, dans
un coin, monidentité futdûment reconnue etattestée, lecontrat passé,etque jefus engagé.
M. Pumblechook me
soutint pendant touscespetits préliminaires, commesil’on m’eût conduit àl’échafaud.
En sortant, etaprès nousêtredébarrassés desenfants, quel’espoir deme voir torturer publiquement avaitexcités
au plus haut point, etqui furent trèsdésappointés envoyant quemes amis m’entouraient, nousrentrâmes chez
Pumblechook.
Lesvingt-cinq livresavaient mismasœur dansunetelle joie,qu’elle voulutabsolument dînerau Cochon
bleu, pour
fêter cette bonne aubaine, etPumblechook partitavecsavoiture pourramener auplus vitelesHubbles et
M. Wopsle.
Jepassai unebien triste journée, carilsemblait admisd’uncommun accordquej’étais detrop dans cette fête,et,
ce qu’il ya de pire, c’est qu’ils medemandaient tous,detemps entemps, quandilsn’avaient riendemieux àfaire,
pourquoi jene m’amusais pas.
Et que pouvais-je répondre,sice n’est quejem’amusais beaucoup,quand,hélas !jem’ennuyais àmourir ?
Quoi qu’ilensoit, ilsétaient tousgrands, sensés,raisonnables etpouvaient fairecequ’ils voulaient etils en
profitaient.
LevilPumblechook, àqui revenait l’honneur detout cela, occupait lehaut delatable, etquand ilentama
son speech surmon engagement, ileut soin d’insinuer hypocritement quejeserais passible d’emprisonnement sije
jouais auxcartes, sije buvais desliqueurs fortes,ousije rentrais tard,oubien encore sije fréquentais demauvaises
compagnies ; cequ’il considérait, d’aprèsmesprécédents, commeinévitable.
Ilme mit debout surune chaise, àcôté de
lui, pour illustrer sessuppositions etrendre sesremarques pluspalpables.
Les seuls autres souvenirs quime restent decette grande fêtedefamille, c’estqu’on nevoulut pasmelaisser
dormir, etque toutes lesfois que jefermais lesyeux, onme réveillait pourmedire dem’amuser ; puis,quetrès tard
dans lasoirée, M. Wopsle nousrécita l’odedeCollins etiljeta àterre sonsabre taché desang avecuntel fracas, quele
garçon accourut nousdire : « Que lesgens dudessous nousprésentaient leurscompliments, etnous faisaient direque
nous n’étions pas Aux
armes desBateleurs » ; puis
quetous lesconvives étaientdebelle humeur, etqu’en rentrant au
logis ilschantaient : Viens
belledame.
M. Wopsle
faisaitlabasse avecsavoix terriblement sonore,sevantait de
connaître lesaffaires particulières dechacun, etaffirmait qu’ilétait l’homme qui,malgré sesgros yeux dont onne
voyait queleblanc, etsa faiblesse, l’emportait encoresurtout lereste delasociété.
Enfin, jeme souviens qu’enrentrant dansmapetite chambre, jeme trouvai trèsmisérable, etque j’avais la
conviction profondequejene prendrais jamaisgoûtaumétier deJoe.
Jel’avais aiméd’abord cemétier ; maisd’abord,
ce n’était plusmaintenant !.
»
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