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Jean Lacroix, Marxisme, existentialisme, personnalisme, p. 3.

Publié le 18/03/2011

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   « Il (le personnalisme) est un projet qui dépasse toutes les prévisions, mais ne cesse de s'appuyer sur elles; il est cette croyance qu'un doute continu oblige à se dépasser toujours pour tenter de s'égaler à la totalité de l'objet. Le cogito dont il part a le caractère ambigu d'établir la responsabilité du sujet et d'exprimer sa situation dans l'univers. «    Ibidem, p. 91 :    . « De l'analyse du doute, comme de l'inquiétude, nous garderons la primauté du sujet : en son essence, le doute — l'indubitable doute, comme dit Alain — est la condition première de toute affirmation personnaliste... Le cogito est une acquisition définitive de l'homme; on ne peut s'y soustraire sans se détruire. Et c'est tout de même un paradoxe étrange que le marxisme, qui se propose de construire une société où il n'y ait plus d'aliénation, c'est-à-dire où tous les hommes soient des sujets les uns pour les autres, en vienne parfois à oublier ou même refuser ce cogito sans lequel tout individu n'est qu'un objet pour soi-même et pour autrui. «    (Cf. pp. 92-94 où Lacroix montre que le cogito reste en relation avec le monde et le corps.)

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