Informations d'actualité sur l'agriculture française
Publié le 23/12/2011
Extrait du document

Le B.I.M.A. : Bulletin d'information du ministère de l'Agriculture, édité chaque semaine à l'usage de la presse , suit en détail l'actualité agricole pour tout ce qui concerne les réformes de la législation, les statistiques et les orientations et techniques nouvelles. Nous résumons ici quelques-unes des informations du trimestre écoulé pour faire suite à celles qui ont été relevées sur le feuillet « Métiers et Techniques« du Cahier d'informations d'avril dernier à l'occasion du Salon international de l'agriculture qui aura lieu tous les ans à Paris.

«
Insémination artificielle chez le brochet
Dans le cadre de son programme de recherches
sui l'amélioration du rendement de l'aquiculture, le Laboratoire de physiologie des poissons dépendant
de l'I.N.R.A.
(Institut national de la Recherche
agronomique),
en exécution d'un contrat de recherche conclu avec le Conseil supérieur de la
pèche, vient d'annoncer qu'il a trouvé le moyen
d'améliorer la technique de l'insémination artifi
cielle chez
le brochet.
Cette technique utilise un dilueur d'insémination
mis initialement au point pour les salmonidés et, en
particulier, pour la truite.
Ce dilueur présente
l'avantage de dissoudre les substances collantes
entourant les œufs, ce qui a pour conséquences :
d'abord d'éviter la prise en masse des œufs par coa
gulation lors du passage dans l'eau ; ensuite d'assu
rer une bonne répartition des spermatozoïdes dans
la masse des œufs et de prolonger leur activité
fécondante jusqu'à 6 ou 7 minutes.
Les opérations
de dilution doivent ètre effectuées
à température
constante, voisine de 10 à 12° C en préparant
d'abord un mélange d'œufs et de dilueur, auquel on
ajoute
le sperme dans la proportion de 1/100• en
volume.
la consommation française de champignons de Paris et truffes
La consommation française de champignons de Paris est, au cours de ces dix dernières années, pas
sée de 21 000 tonnes à 61 000 tonnes pour les
champignons de conserve.
Avec une ··production totale de 120 000 tonnes, notre pays se classe au
deuxième rang mondial, derrière les États-Unis.
Sur
le marché du produit frais, nouvellement
exploité, les ventes à l'étranger progressent très
rapidement : inexistantes en 1972, elles ont été de
deux tonnes en 1973, de quatre tonnes en 1974 et
de six tonnes en 1975 et sont dirigées
à 80% vers
l'Espagne.
- Truffes :
le département du Lot est en tète de la
production française de truffes avec ses 1 500 hec
tares de truffières en production, ses 600 hectares
de plantations nouvelles et ses 6 000 hectares de
truffières sauvages, abandonnées ou mal entrete
nues.
Le marché de Lalbengue, dans l'arrondisse
ment et au sud-est de Cahors, commercialise
à lui
tout seul le quart de la production française qui se
situe ·entre 60 et 80 tonnes selon les années.
la consommation du cidre se développe en France
La France est le premier cidricole du monde
avec un verger d'environ 20 millions d'arbres et, en
1975, une production de quelque cinq millions
d'hectolitres.
Produit naturel bon marché,
le cidre
connaît actuellement dans notre pays une vogue
croissante : sa consommation a augmenté de
13 %
en 1975 et les premiers mois de 1976 marquent un
accroissement de 16 % de sa consommation par
rapport au premier trimestre 1975.
Les industries cidricoles sont, maintenant, par
venues
à fabriquer des cidres stabilisés dont la qua -lité est homogène, avec une répartition d'environ
deux tiers pour les cidres doux et un tiers pour les
cidres bruts.
l'industrie française des liqueurs en 1975
Il y a actuellement en France une centaine de
fabricants de liqueurs, employant environ 4 000 personnes.
Le bilan de 1975 a été satisfaisant: le marché
intérieur a progressé de 3 %, les exportations de
7% et le chiffre d'affaires total de la profession a
approché 1,8 milliards de francs.
Au total, en
1975, consommation intérieure, exportations et
distillerie française
à l'étranger ont représenté plus
de 82 millions de bouteilles.
L'Œillet de la Côte d'Azur est malade
On sait que l'horticulture représente pour la
Côte d'Azur une activité de toute première impor
tance, faisant vivre
30 000 personnes et réalisant un chiffre d'affaires de 300 millions de francs.
Plus de 2 000 hectares y sont consacrés.
Avec 20 000 tonnes produites en 1974, la Côte d'Azur constitue
la .première région française productrice de fleurs
coupées, et exporte dans l'ensemble des pays du
Marché commun.
Or l'œillet de la Côte d'Azur est malade, avec
une production en baisse, ce qui pour la région est
une catastrophe.
Deux variétés de champignons
l'attaquent :
le fusariose et le verticilliose, et aucun
traitement n'a réussi jusqu'ici à les détruire.
On comprendra l'ampleur de cette catastrophe quand
on saura que, sur la Côte d'Azur, la culture de
l'œillet représentait ces derniers temps
70 % de la
fleur coupée.
Dans
le département des Alpes-Maritimes, 2 000 exploitants agricoles consacrent à l'œillet 70% de
leurs terres cultivées..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'agriculture française
- L'agriculture française
- L'agriculture française
- L'agriculture française : étudiez les principales productions, les types d'exploitations, les problèmes actuels
- L'agriculture française (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)