Hobbes c'est u n signe manifeste, et une assez évidente déclaration de la volonté d u souverain, que d'avoir permis que toutes ces circonstances soient toujours observées en la publication de ses édits.
Publié le 01/10/2013
Extrait du document
«
Du citoyen
tian que de la voix de la nature, ou de la raison naturelle, et de
ce rang sont toutes les lois qui de là se nomment les lois de
nature.
Car, bien que
ces dernières soient distinguées de la loi
civile, en tant qu'elles étendent leur juridiction sur
la volonté,
eu égard aux actions extérieures, elles touchent à la loi civile.
Par exemple celle-ci : tu ne convoiteras point, qui ne règle que
l'action intérieure de l'âme, est une loi purement naturelle ;
mais celle-ci :
tu ne déroberas point, est et naturelle et civile
tout ensemble.
Et de vrai, étant impossible de prescrire des lois
tellement générales, que tous
les procès qui, peut-être, sont
innombrables, en puissent être décidés,
il est à présumer qu'en
tous
les cas que la loi écrite a oubliés il faut suivre la loi de
l'équité ,naturelle, qui ordonne de rendre à des égaux choses
égales.
A quoi la loi civile s'accorde, quand elle commande de
punir ceux qui, en connaissance de cause, transgressent par
quelque mauvaise action
la justice des lois naturelles.
XV.
Que les lois naturelles ne sont pas des lois écrites, et
que ni les réponses des jurisconsultes ni
la coutume ne sont
pas d'elles-mêmes des
lois, mais par le consentement du
souverain.
Cela étant expliqué de la façon que je viens de faire ; il appert
premièrement, que
les lois naturelles, bien qu'elles aient été
décrites dans
les livres des philosophes, ne doivent pas être
pourtant nommées des lois écrites ; et que les raisonnements des
jurisconsultes ne sont pas des lois, faute d'autorité souveraine, ni
aussi
les réponses des prudents, c'est-à-dire des juges, si ce n'est
en tant que le consentement
du souverain les a fait passer en
coutume ; car, alors,
il les faut tenir pour des lois, non à cause
de la coutume en elle-même (dont
la force n'établit pas une
loi), mais ensuite de la volonté
du souverain, que !'on recueille
de
ce qu'il a permis à un arrêt juste, ou injuste, de se fortifier
par la coutume.
621.
»
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