« Grand temps.
Publié le 15/12/2013
Extrait du document


«
avec
unlarge sourire.
Puisluietses filscoururent verslevillage.
Sam allavivement àla maison.
Prèsdelagrande porteronde auhaut desmarches montant delavaste cour,
se tenaient MmeChaumine etRosie avecNibs, arméd’une fourche, devantelles.
« C’est moi !criaSam, toutenmontant autrot.
Sam Gamegie ! Alorsn’essaie pasdeme piquer, Nibs.
D’ailleurs, j’aisur moi unecotte demailles. »
Il sauta àbas deson poney etgrimpa lesmarches.
Ilsleregardèrent lesyeux écarquillés sansmotdire.
« Bonsoir, MadameChaumine ! dit-il.Salut, Rosie ! »
« Oh, Sam ! ditRosie.
D’oùviens-tu ? Ontedisait mort, maisjet’attendais depuisleprintemps.
Tunet’es
pas trop pressé, hein ? »
« Peut-être pas,ditSam, interloqué.
Maisjeme presse maintenant.
Onsemet après lesbandits, etilfaut
que jerejoigne Monsieur Frodon.
Mais jevoulais jeteruncoup d’œil etvoir comment allaientMmeChaumine, ettoi, Rosie. »
« On vabien, merci, ditMme Chaumine.
Ouondevrait, s’iln’y avait pastous cesvoleurs debandits. »
« Eh bien, file !ditRosie.
Situ as veillé toutcetemps surMonsieur Frodon,qu’as-tu besoindelequitter dès
que leschoses commencent àêtre dangereuses ? »
Sam eneut lesouffle coupé.Ilfallait uneréponse d’unesemaine entière,ourien dutout.
Ilfit demi-tour et
remonta surson poney.
Mais,comme ilrepartait, Rosiedescendit lesmarches encourant.
« Je trouve quetuas fort bon air,Sam, dit-elle.
Va,maintenant ! Maisprends soindetoi, etreviens aussitôt
que tuauras régléleurcompte auxbandits ! »
À son retour, Samtrouva toutlevillage enébullition.
Déjà,endehors denombreux garçonsplusjeunes, une
centaine oudavantage derobustes hobbitsétaientrassemblés, munisdehaches, delourds marteaux, delong
couteaux etde solides gourdins, etquelques-uns portaientdesarcs dechasse.
D’autres encorevenaient de
fermes écartées.
Des gens duvillage avaient alluméungrand feu,juste pouranimer letableau, maisaussi parce quec’était
une deschoses interdites parleChef.
Ilflambait joyeusement danslanuit tombante.
D’autres,souslesordres de
Merry, dressaient desbarrières entravers delaroute auxdeux extrémités duvillage.
QuandlesShiriffes
arrivèrent àcelle dubas, ilsfurent abasourdis, maisaussitôt qu’ilsvirent cequi sepassait, laplupart retirèrent
leurs plumes etse joignirent àla révolte.
Lesautres s’éclipsèrent.
Sam trouva Frodon etses amis prèsdufeu entrain deparler auvieux TomChaumine, tandisqu’une foule
d’habitants deLézeau setenaient autourd’eux,lesyeux écarquillés.
« Alors, quefait-on ensuite ? » demandalePère Chaumine.
« Je nepeux riendireavant d’ensavoir pluslong, répondit Frodon.Combien ya-t-il deces bandits ? »
« C’est difficile àdire, répondit Chaumine.
Ilsvont etviennent.
Ilyen aquelquefois unecinquantaine dans
leurs baraquements surlechemin deHobbitebourg, maisilsen partent pourvagabonder alentour,àvoler ouà
« ramasser » commeilsappellent ça.Mais ilssont rarement moinsd’unevingtaine autourduPatron, commeils
le nomment.
Ilest àCul deSac, ouilyétait, maisilne sort pasdelapropriété, àprésent.
Personne nel’avu, en
fait, depuis uneoudeux semaines, maislesHommes nelaissent approcher quiconque. »
« Hobbitebourg n’estpasleseul endroit oùilssont, n’est-ce pas ? »ditPippin.
« Non, c’estd’autant plusregrettable, ditChaumine.
Ilyen aun bon nombre danslesud àLongoulet etau
Gué deSam, àce qu’on dit,etd’autres secachent dansleBout desBois, ilsont aussi desbaraquements au
Carrefour.
Etpuis, ilya les Trous prisons, qu’ilsappellent ça :lesanciens tunnelsd’entreposage àGrand’Cave,
qu’ils onttransformés enprisons pourceuxquileur tiennent tête.Mais jepense qu’iln’yenapas plus detrois
cents entout dans laComté, peut-être mêmemoins.
Onpeut lesavoir, sion est tous ensemble. »
« Ont-ils desarmes ? » demandaMerry.
« Des fouets, descouteaux, desmassues ensuffisance pourleursaletravail, c’esttoutcequ’ils ontexhibé
jusqu’à présent, ditChaumine.
Maisjesuppose qu’ilsontunautre équipement, s’ils’agissait desebattre.
Certains ontdes arcs, entout cas.Ilsont abattu unoudeux desnôtres. »
« Et voilà, Frodon ! ditMerry.
Jesavais bienqu’il faudrait sebattre.
Ehbien, c’esteuxquiont commencé à
tuer. » « Pas exactement, ditChaumine.
Entout caspas àtirer.
Cesont lesTouque quiont commencé ça.Votre
pays, voyez-vous, MonsieurPeregrïn,iln’a jamais frayéavecceLothon, celadèsledébut : Ildisait quesi
quelqu’un devaitjouerleschefs àcette heure, ceserait levéritable ThaindelaComté etnon unparvenu.
Et
quand Lothon aenvoyé sesHommes, ilsyont perdu leurpeine.
LesTouque ontdelachance d’avoircestrous
profonds danslesCollines Vertes,lesGrands Smialsettout, etles bandits nepeuvent lesatteindre, etils ne
laissent paslesbandits pénétrer surleurs terres.
S’ilss’yrisquent, lesTouque leurfont lachasse.
LesTouque en
ont abattu troispour avoir rôdéetvolé.
Après cela,lesbandits sontdevenus plusmauvais.
Etils surveillent
d’assez prèslePays deTouque.
Personne nepeut yentrer ouensortir, àprésent. »
« Bravo pourlesTouque ! s’écriaPippin.
Maisquelqu’un vaentrer denouveau, maintenant.
Jevais aux
Smials.
Quelqu’un m’accompagnera-t-il àBourg deTouque ? »
Pippin s’enfutavec unedemi-douzaine degars surdes poneys.
« Àbientôt ! cria-t-il.Çanefait que quatorze
milles environ parleschamps.
Jevous ramènerai unearmée deTouque danslamatinée. » Merrylançaderrière.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- GRAND-PÈRE (le) ou Monsieur Amédée. Personnage de A la recherche du temps perdu
- Apprendre à se connaître est très difficile [ ... ] et un très grand plaisir en même temps (Aristote)
- Pierre le Grand par Roger Portal Professeur à la Sorbonne Des grands souverains dont les règnes paraissent marquer, dans la suite des temps, une étape décisive, Pierre Ier n'est sans doute pas le plus glorieux, mais assurément le plus singulier, le plus original.
- Donatello par Pierre Francastel Donatello a été sans doute le plus grand sculpteur de tous les temps.
- « Hegel, le grand philosophe des temps modernes, a écrit que la lecture du journal était la prière du matin». Commentez et discutez s'il y a lieu.