Flaubert : Littérature et « renseignement »
Publié le 29/03/2011
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[...] N'a-t-on pas abusé du « renseignement «? L'histoire absorbera bientôt toute la littérature. L'étude excessive de ce qui faisait l'atmosphère d'un écrivain nous empêche de considérer ce qui faisait l'originalité même de son génie. Du temps de Laharpe, on était convaincu que, grâce à de certaines règles, un chef-d'œuvre vient au monde sans rien devoir à quoi que ce soit, tandis que maintenant on s'imagine découvrir sa raison d'être quand on a bien détaillé toutes les circonstances qui l'environnent. Préface aux Dernières Chansons de L. Bouilhet, 1870.
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