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Etranges révélations sur l'Homme de Néanderthal

Publié le 07/12/2011

Extrait du document

 

Une véritable conspiration du silence semble avoir accueilli le gros livre de Bernard HEUVELMANS et Boris PORCHNEV dont le titre : L'homme de Néanderthal est toujours vivant (éditions Plon) annonce d'emblée le contenu. Pour les auteurs, ce rameau cassé de l'évolution humaine dont on a découvert autrefois en France un représentant assez bien conservé à la Chapelle-aux-Saints (Corrèze), n'aurait pas disparu de la surface de la terre il y a cinquante ou soixante-dix mille ans, vaincu qu'il était par le genre Sapiens, définitivement maître du monde qu'il ne lui restait plus qu'à soumettre à son intelligence, mais continuerait à survivre dans des régions d'accès souvent difficile, comme les hautes vallées tibétaines, et même à proximité de l'homme, allant parfois jusqu'à le fréquenter en certaines occasions, comme dans le Caucase, par exemple.

« montré le plus vif intérêt pour l'affaire et, dans certains cas, de l'enhousiasme, tournèrent subitement casaque, déclarant sans s'informer plus amplement, qu'il y avait là un truquage.

Entre temps, pour des raisons inquiétantes, le Bureau fédéral d'enquête s'était intéressé au mystérieux cadavre.

Toutes les portes entrou­ vertes devant Heuvelmans se fermèrent.

Tout était imaginable et surtout ceci qu'il y avait un secret qu'on tenait absolument à tenir dans le noir.

II n'est pas question de suivre l'auteur dans son enquête pas plus, d'ailleurs, que dans ses conclusions.

Il n'en reste pas moins qu'il a eu sous les yeux un spécimen d'humanoïde particulièrement original et confor­ me d'aspect aux yétis et autres « hommes des neiges », et peut-être le seul Néanderthalien visible et étudiable.

On ne le saura jamais.

Mais tout d'un coup, voilà une foule de légendes incroyables qui prennent de la consistance, qu'il s'agisse des satyres de la Grèce antique et des « hommes sauvages » de notre Moyen Age dont il existe une troublante figuration dans l'église de Semur-en-Auxois (Côte-d'Or).

Découverte de l'Amérique Il y a une dizaine d'années, la découverte d'une carte figurant la côte est des Etats-Unis, le golfe du Saint-Laurent, Terre-Neuve et le Labrador, dans le fonds ancien de la biblio­ thèque de l'université de Yale (à New Haven, dans le Connecticut) faisait grand bruit.

Cette carte, où l'Islande et les côtes du Groenland étaient également discernables, avait été acquise par l'université américaine en 1957 en Espagne.

Des spécialistes l'avaient identifiée.

De l'avis général, elle datait au moins de 1440, c'est-à­ dire de plus de cinquante années avant le voyage de Christophe Colomb et avait dft être dessinée à Bâle.

Tout semblait indiquer qu'elle avait illustré un manuscrit connu, le Speculum (Le miroir), avec lequel on l'avait confrontée.

Manuscrit et carte, achetés par un riche mé­ cène, avaient été offerts à l'université de Yale.

La découverte était d'importance, car on sait que Christophe Colomb, qui voulait aller aux Ind.es, n'a pas découvert le Nouveau Monde par hasard; il avait à sa disposition des documents maritimes de diverses origines : basques peut­ être, car les pêcheurs du golfe de Gascogne fréquentaient Terre-Neuve depuis la fin du Moyen Age; malouins aussi car le Labrador n'était pas ignoré des Bretons au XIv• siècle; anglais peut-être, car les marins britanniques allaient jusqu'aux côtes américaines vers le milieu du xV" siècle; danois enfin car l'Espagne avait des relations diplomatiques et commer­ ciales avec ce royaume, et au Danemark, n'avaient pas été oubliées les lointaines ran­ données des VIkings vers les rivages de ce qui restait le Vinland,.

le « Pays du vin ».

La carte de Y ale pouvait être une des multiples figurations des mers occidentales, telles qu'il en existait avant le navigateur gênois, et qui passaient de main en main sous le sceau du secret.

Colomb ne se vanta jamais d'avoir eu connaissance, directement ou non, de semblables documents ! Toujours est-il que cette carte, mise en doute par quelques spécialistes mais authentifiée par d'autres, répondait avec assez d'exactitude aux descriptions qu'on connaît du voyage d'Erik le Rouge au Vinland, au xe siè­ cle.

Depuis février dernier, la carte du Vin­ land, étudiée avec soin par des spécialistes de différentes disciplines, semble finalement être un faux.

En particulier, l'encre qui a servi à sa fabrication contiendrait du dioxyde de titane, produit qui n'a servi à la fabrication des encres que depuis 1920.

Il y a pourtant un certain nombre d'aspects du problème qu'on ne saurait aban­ donner aussi facilement.

D'abord, cette carte est conforme à un certain nombre de décou­ vertes faites à Terre-Neuve, au Labrador, au Saint-Laurent et même dans l'Etat du Maine, relatives à la présence viking en Amérique dès le r siècle.

Plusieurs de ces découvertes sont très récentes et les faussaires, si faussaires il y a, ne pouvaient pas en être informés.

D'autre part, il y a dans ce document une dé­ monstration presque incroyable des techniques cartographiques de la fin du Moyen Age; le faussaire serait donc un des plus grands spé­ cialistes dans le domaine, ce qui paraît étrange.

Pour rester en Amérique et aborder des riva­ ges moins incertains, il faut signaler qu'est célébré cette année le cinquième centenaire de la naissance du dominicain espagnol Bartolomé de Las Casas, né.

en 1474 et mort en 1566, qui fut un des premiers à partir pour le Nouveau Monde à la rencontre d'une population aussi étonnante pour les Européens du xv• siècle que pourraient l'être pour nous les habitants d'une autre galaxie.

Mais ce qui distingue Las Casas des autres conquistadores, c'est qu'il est allé dans le Nouveau Monde, non en colo­ nialiste imbu de sa supériorité, mais en reli­ gieux décidé à aimer les inconnus qu'il allait rencontrer.

Le livre qu'il composa lors des premiers mois de son séjour au Guatémala : Très brève relation (sur les crimes commis par les Espagnols dans le Nouveau Monde) est la première dénonciation connue de ce qu'on allait appeler plus tard le génocide.

Il faut noter, pour être juste, que les Espagnols étaient sftrs de détenir la vérité, en religion comme en politique, et que les autres peuples n'avaient qu'à se soumettre à la volonté divine dont les vainqueurs croyaient être dépositaires; que, d'autre part, les conquérants européens, après les premières rencontres, somme toute assez amicales avec les Indiens, découvrirent chez ceux-ci une conception de l'homme qui leur parut pure barbarie et surtout démontrer l'em­ prise de Satan.

Les massacres d'Espagnols à Mexico, leurs sacrifices sur les autels des teocalli (les pyramides aztèques), n'étaient pas faits, dans l'horreur des dépècements auxquels ils donnaient lieu, pour faciliter la compréhen­ sion mutuelle.

Bartolomé de las Casas aura au moins eu l'esprit assez ouvert pour comprendre ce que cette guerre contre les Indiens avait d'in­ tolérable.

Ce théologien, qui connaissait fort bien les lois, parvint à démontrer que les indigènes du Nouveau Monde n'étaient pas moins dignes de respect que les habitants de la vieille Eu­ rope, que tous les hommes étaient semblables ct qu'il était criminel de prétendre soumettre à un ordre qui leur échappait des populations nourries d'autres croyances.. »

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