États d'âmes - Paul Verlaine et Guillaume Apollinaire
Publié le 09/03/2011
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(Ce poème de Verlaine a été écrit dans la prison des Petits-Carmes, en septembre 1873). Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme! Un arbre, par-dessus le toit, Berce sa palme. La cloche dans le ciel qu'on voit Doucement tinte. Un oiseau sur l'arbre qu'on voit Chante sa plainte. Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, Simple et tranquille. Cette paisible rumeur-là Vient de la ville. Qu'as-tu fait, ô toi que voilà, Pleurant sans cesse, Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse? Paul Verlaine, Sagesse. (Ce poème d'Apollinaire, a été écrit à la prison de la Santé, en septembre 1911.) J'écoute les bruits de la ville Et prisonnier sans horizon Je ne vois rien qu'un ciel hostile Et les murs nus de ma prison. Le jour s'en va voici que brûle Une lampe dans la prison Nous sommes seuls dans ma cellule Belle clarté Chère raison Guillaume Apollinaire, A la Santé.
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