!... Et puis d'abord qu'elle insistait, t'es pas encore assez
Publié le 31/10/2013
Extrait du document
«
comprendre
monpoint devue etmoins queçalui plaisait monpoint devue.
Ensomme onsecomprenait plusdutout.
Elle endevenait commeenragée àl’idée quejepouvais penservraiment ceque jedisais, quec’était rienqueduvéritable,
du simple etdu sincère
Elle croyait enplus quec’était toiqui me poussais à
foutre lecamp...
Voyantalorsqu’elle meretiendrait pasenme faisant hontedemes sentiments elleaessayé deme
retenir d’uneautremanière.
— Va pas croire Léon,qu’elle m’aditalors, quejetiens àtoi, àcause desaffaires ducaveau !...L’argent tusais moi ça
m’est bienégalaufond...
Ceque jevoudrais, Léon,c’estrester avectoi...C’est êtreheureuse...
Voilàtout...
C’estbien
naturel...
Jeveux pasque tume quittes...
C’esttropdesequitter quandons’est aimés comme ons’aimait touslesdeux...
Jure-moi aumoins Léonquetune t’en iraspaspour longtemps ?...
Et ainsi desuite queçaaduré sacrise pendant des
semaines.
Onpeut direqu’elle étaitamoureuse etbien emmerdante...
Elleyrevenait chaquesoiràsa folie d’amour.
En
fin decompte, elleatout demême bienvoulu qu’on laisselecaveau àsa mère engarde, àcondition qu’onpartirait tous
les deux chercher ensemble dutravail àParis...
Toujours ensemble !...Tuparles d’unnuméro !Elle voulait bien
comprendre n’importequoi,saufquemoi jem’en ailleseuldemon côtéetelle dusien...
Pourçarien àfaire...
Alorsplus
elle avait l’aird’ytenir etplus ellemerendait malade Voyage
aubout delanuit
moi,
forcément !
C’était paslapeine d’essayer delarendre raisonnable.
Jeme rendais compte àforce quec’était duvrai temps perdu, ou
parti prisetque çalarendait plutôtplusenragée encore.Ilabien falluquejeme mette doncmoiàen
inventer destrucs pourm’en débarrasser deson amour
comme elledisait...
C’estdelàque l’idée m’est venue deluifaire peur enluiracontant commeçaque jedevenais unpeu
fou detemps àautre...
Queçame prenait parcrises...
Sansavertir...
Ellem’a regardé detravers, d’undrôle d’oeil...
Elle
savait pastrop sic’était pasencore unbobard...
Seulement toutdemême àcause desaventures quejelui avais
racontées auparavant etpuis delaguerre quim’avait touché
et puis deladernière combine surtoutaveclamère
Henrouille etpuis aussi dema drôle defaçon d’être devenu avecellesoudain çalui adonné àréfléchir toutdemême...
Pendant plusd’une semaine qu’ellearéfléchi, etelle m’a laissé bientranquille...
Elleavait dûenconfier deuxmots àsa
mère demes accès...
Toujours est-ilqu’elles insistaient moinspourmegarder...
«Ça yest que jeme disais moi,çava aller
! Me voilà libre...
»Déjà jeme voyais medéfiler bientranquille, endouce, ducôté deParis, sansriencasser !...Mais
attends !Voilà quejeveux fairetropbien...
Jefignole...
Jecroyais avoirtrouvé lefin truc pour leurprouver uneloispour
toutes quec’était bienvrai...
Quej’étais bientoutcequ’il yavait dedingo àmes heures...
« Sens !que jelui fais unsoir àMadelon.
Senslàderrière matête, labosse !Tu lasens bienlacicatrice dessusetc’est une
grosse bossequej’aihein ?...»
Quand ellel’aeu bien tâtée mabosse derrière latête, çal’a émue comme jepeux pastedire...
Maisparexemple çal’a
excitée encoredavantage, çal’a pas dégoûtée dutout !...
« C’est làque j’aiété blessé danslesFlandres.
C’estlàqu’on m’atrépané...
»que j’insistais moi.
— Ah !Léon !qu’elle abondi alorsensentant labosse, jete demande bienpardon, monLéon !...J’ai douté detoi jusqu’à
présent, maisjete demande bienpardon dufond ducoeur !Je me rends compte !J’ai été infâme avectoi!Si !si !
Léon j’aiété abominable !...Jamais plusjene serai
méchante avectoi!Je te lejure !Je veux expier Léon!Tout desuite !Ne m’empêche pasd’expier, dis?...
Jete rendrai
ton bonheur !Je te soignerai bien,va!À partir
d’aujourd’hui !Je serai bienpatiente pourtoujours avectoi!
Je serai sidouce !Tu verras Léon!Je te comprendrai sibien quetune pourras plustepasser demoi !Je te leredonne
tout mon coeur, jet’appartiens !...Tout !Toute mavieLéon Voyage
aubout delanuit
je
te ladonne Maisdis-moi quetume pardonnes aumoins, disLéon ?
J’avais rienditcomme ça,moi, rien.
C’est ellequiavait toutdit,alors, c’était bienfacile qu’elle seréponde àelle même...
Comment doncqu’ilallait s’yprendre pourqu’elle s’arrête ?
D’avoir tâtémacicatrice etma bosse çal’avait comme quidirait soûlée d’amour d’unseulcoup !Elle revoulait laprendre
dans sesmains matête, pluslalâcher etme rendre heureux jusqu’àl’Éternité, quejeveuille ounon !A partir decette
scène-là samère aplus euledroit àla parole pourm’engueuler.
Ellelalaissait pascauser, Madelon, samère.
Tul’aurais
pas reconnue, ellevoulait meprotéger jusqu’àlagauche !
Fallait queçafinisse !J’aurais biensûrpréféré qu’onsequitte enbons amis...
Maisc’était même pluslapeine d’essayer...
Elle setenait plusd’amour etelle était butée.
Unmatin, pendant qu’ellesétaientpartiesauxcommissions lamère etelle,
j’ai fait comme toit’avais fait,unpetit paquet, etjeme suis tiréendouce...
Tupeux pasdire après çaque j’aipas euassez
de patience ?...Seulement jete répète onpouvait plusrienenfaire...
Maintenant, tusais tout...
Quand jete dis qu’elle
est capable detout cette petite etqu’elle peuttrèsbien venir merelancer icimême d’unmoment àl’autre fautpasalors
que tuviennes merépondre quej’aides visions !Je sais ceque jedis !Je laconnais moi!Et on serait plustranquilles à.
»
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