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- Est-ce que c'est un mémoire sur sa propre histoire qu'il écrit, ma tante ?

Publié le 15/12/2013

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histoire
- Est-ce que c'est un mémoire sur sa propre histoire qu'il écrit, ma tante ? - Oui, petit, répondit-elle en se frottant de nouveau le nez. Il fait un mémoire sur ses affaires, adressé au lord chancelier, ou à lord Quelquechose, enfin à un de ces gens qui sont payés pour recevoir des mémoires. Je suppose qu'il l'enverra un de ces jours. Il n'a pas encore pu le rédiger sans y introduire cette allégorie, mais peu importe, cela l'occupe. » Le fait est que je découvris plus tard que M. Dick essayait depuis plus de dix ans d'empêcher le roi Charles Ier d'apparaître dans son mémoire, mais sans pouvoir jamais l'empêcher de revenir sur l'eau. « Je répète, dit ma tante, que personne que moi ne connaît l'esprit de cet homme-là, le plus aimable des hommes et le plus facile à vivre. S'il aime à enlever un cerf-volant de temps en temps, qu'est-ce que cela dit ? Franklin enlevait des cerfs-volants. Il était quaker ou quelque chose de cette espèce, si je ne me trompe. Et un quaker enlevant un cerfvolant est beaucoup plus ridicule qu'un homme ordinaire. » Si j'avais pu supposer que ma tante m'avait raconté ces détails pour mon édification personnelle, ou pour me donner une preuve de confiance, j'aurais été très flatté, et j'aurais tiré des pronostics favorables d'une telle marque de faveur. Mais je ne pouvais pas me faire d'illusion à cet égard : il était évident pour moi que, si elle se lançait dans ces explications, c'est que la question se soulevait malgré elle dans son esprit : c'est à elle qu'elle répondait et non à moi, quoique ce fût à moi qu'elle adressât son discours en l'absence de tout autre auditeur. En même temps je dois dire que la générosité avec laquelle elle défendait le pauvre M. Dick ne m'inspira pas seulement quelques espérances égoïstes pour mon compte, mais éveilla aussi dans mon coeur une certaine affection pour elle. Je crois que je commençais à m'apercevoir que, malgré toutes les excentricités et les étranges fantaisies de ma tante, c'était une personne qui méritait respect et confiance. Quoiqu'elle fût aussi animée que la veille contre les ânes, et qu'elle se précipitât aussi souvent hors du jardin pour défendre la pelouse ; quelque violente indignation qu'elle éprouvât en voyant un jeune homme en passant faire les yeux doux à Jeannette assise à la fenêtre, ce qui était une des offenses les plus graves qu'on pût porter à la dignité de ma tante, cependant il m'était impossible de ne pas me sentir plus de respect pour elle et peut-être moins de frayeur. J'attendais avec une extrême anxiété la réponse de M. Murdstone, mais je faisais de grands efforts pour le dissimuler, et pour me rendre aussi agréable que possible à ma tante et à M. Dick. Je devais sortir avec ce dernier pour enlever le grand cerf-volant, mais je n'avais pas d'autres habits que les vêtements un peu extraordinaires dont on m'avait affublé le premier jour, ce qui me retenait à la maison, à l'exception d'une promenade hygiénique d'une heure que ma tante me faisait faire sur la falaise devant la maison, à la tombée de la nuit, avant de me coucher. Enfin la réponse de M. Murdstone arriva, et ma tante m'informa, à mon grand effroi, qu'il viendrait lui parler le lendemain. Le lendemain donc, toujours revêtu de mon étrange costume, je comptais les heures, tremblant d'avance de terreur à l'idée de ce sombre visage, m'étonnant sans cesse de ne pas le voir arriver, et agité à tout moment par la lutte de mes espérances que je sentais faiblir, et de mes craintes qui reprenaient le dessus. Ma tante était un peu plus impérieuse et plus sévère qu'à l'ordinaire ; je n'aperçus pas, à d'autres traces, qu'elle se préparât à recevoir ce visiteur qui m'inspirait tant de terreur. Elle travaillait près de la fenêtre, et moi, assis auprès d'elle, je réfléchissais à tous les résultats possibles et impossibles de la visite de M. Murdstone. L'après-midi s'avançait, le dîner avait été retardé indéfiniment, mais ma tante impatientée venait de dire qu'on servit, quand elle jeta un cri d'alarme à la vue d'un âne ; quelle fut ma consternation quand j'aperçus alors miss Murdstone montée sur le baudet, traverser d'un pas délibéré la pelouse sacrée, et s'arrêter en face de la maison, regardant tout autour d'elle, pendant que ma tante criait en secouant la tête, et en lui montrant le poing par la fenêtre : « Passez votre chemin ! vous n'avez rien à faire ici ! vous êtes en contravention ! allez-vous-en ! A-t-on jamais vu pareille impudence ! » Ma tante était tellement courroucée par le sang-froid de miss Murdstone, qu'en vérité je crois qu'elle en perdit le mouvement et devint à l'instant incapable de se précipiter à l'attaque comme de coutume. Je saisis cette occasion pour lui dire que c'était miss Murdstone, et que le monsieur qui venait de la rejoindre (car le sentier étant très roide, il était resté quelques pas en arrière) était M. Murdstone lui-même. « Peu m'importe ! cria ma tante, secouant toujours la tête et faisant par la fenêtre du salon des gestes qui ne pouvaient pas être interprétés comme un compliment de bienvenue, je ne veux pas de contravention ! Je ne le souffrirai pas ! Allez-vous-en ! Jeannette, chassez-le ! emmenez-le ! » Et caché derrière ma tante, je vis une espèce de combat ; l'âne, les quatre pattes plantées en terre, résistait à tout le monde, Jeannette le tirait par la bride pour le faire tourner, M. Murdstone essayait de le faire avancer, miss Murdstone donnait à Jeannette des coups d'ombrelle, et plusieurs petits garçons, accourus au bruit, criaient de toutes leurs forces. Mais ma tante reconnaissant tout à coup parmi eux le jeune malfaiteur chargé de la conduite de l'âne et qui était l'un de ses ennemis les plus acharnés, quoiqu'il eût à peine treize ans, se précipita sur le théâtre du combat, se jeta sur lui, le saisit, le traîna dans le jardin, sa veste par-dessus sa tête, et ses talons raclant le sol ; puis appelant Jeannette pour aller chercher la police et la justice, afin qu'il fût pris, jugé et exécuté sur les lieux, elle le gardait à vue. Mais cette scène termina la comédie. Le gamin, qui avait bien des tours dans son sac, dont ma tante n'avait aucune idée, trouva bientôt moyen de s'échapper, avec un cri de victoire, laissant les traces de ses souliers ferrés dans les plates-bandes, et emmenant son âne en triomphe, l'un portant l'autre. Miss Murdstone, en effet, avait quitté sa monture à la fin du combat, et elle attendait avec son frère, au bas des marches, que ma tante eût le loisir de les recevoir. Un peu agitée encore par la lutte, ma tante passa à côté d'eux avec une grande dignité, rentra chez elle et ne s'inquiéta plus de leur présence jusqu'au moment où Jeannette vint les annoncer. « Faut-il m'en aller, ma tante, demandai-je en tremblant. - Non, monsieur ? dit ma tante, non, certes ! » Sur quoi elle me poussa dans un coin près d'elle, et fit une barrière avec une chaise comme si c'était une geôle ou la barre du tribunal. Je continuai à occuper cette position pendant l'entrevue tout entière, et je vis de là M. et miss Murdstone entrer dans le salon. « Oh ! dit ma tante, je ne savais pas d'abord à qui j'avais le plaisir de faire des reproches il y a un moment. Mais, voyez-vous, je ne permets à personne de passer avec un âne sur cette pelouse. Je ne fais pas d'exception. Je ne le permets à personne. - Vous avez là une règle qui n'est pas commode pour les étrangers, dit miss Murdstone. - En vérité ? » dit ma tante. M. Murdstone parut craindre de voir se renouveler les hostilités, et il intervint en disant : « Miss Trotwood ? - Pardon, monsieur, dit ma tante en lui jetant un regard pénétrant, vous êtes le monsieur Murdstone qui a épousé la veuve de feu mon neveu David Copperfield de Blunderstone la Rookery ? Pourquoi la Rookery ? c'est ce que je ne sais pas. - Oui, madame, dit M. Murdstone. - Vous me pardonnerez de vous dire, monsieur, reprit ma tante, que je crois qu'il aurait infiniment mieux valu que vous eussiez laissé cette pauvre enfant tranquille. - Je suis de l'avis de miss Trotwood en ce sens, dit miss Murdstone en se redressant, que je regarde en effet notre pauvre Clara comme une enfant sous tous les rapports essentiels. - Il est heureux, mademoiselle, pour vous et pour moi, qui avançons dans la vie et qui n'avons pas dans nos agréments personnels de grands sujets de craindre qu'ils nous soient fatals, que personne ne puisse en dire autant de nous, reprit ma tante. - Sans doute, repartit miss Murdstone, quoiqu'elle eût du mal à se décider à convenir de la chose : elle le fit du moins d'assez mauvaise grâce ; et comme vous le dites, il aurait infiniment mieux valu pour mon frère qu'il n'eût jamais contracté ce mariage. J'ai toujours été de cet avis-là. - Je n'en doute pas, dit ma tante. Jeannette, dit-elle après avoir sonné, faites mes compliments à M. Dick, et priezle de descendre. » En l'attendant, ma tante regarda le mur en silence, fronçant les sourcils, et se tenant plus droite que jamais. Quand il fut arrivé, elle procéda à la cérémonie de la présentation : « Monsieur Dick, un de mes anciens et ultimes amis, sur le jugement duquel je compte », ajouta ma tante avec une intention marquée pour prévenir M. Dick qui mordait ses ongles d'un air hébété. M. Dick abandonna ses ongles et resta debout au milieu du groupe avec beaucoup de gravité et prêt à montrer la plus profonde attention. Ma tante fit un signe de tête à M. Murdstone qui reprit : « Miss Trotwood, en recevant votre lettre, j'ai regardé comme un devoir pour moi et comme une marque de respect pour vous... - Merci, dit ma tante, en le regardant toujours en face, ne vous inquiétez pas de moi. - De venir y répondre en personne, quelque dérangement que le voyage pût m'occasionner, plutôt que de vous écrire : le malheureux enfant qui s'est enfui loin de ses amis et de ses occupations... - Et dont toute l'apparence, dit sa soeur en attirant l'attention générale sur mon étrange costume, est si choquante et si scandaleuse... - Jeanne Murdstone, dit son frère, ayez la bonté de ne pas m'interrompre. Ce malheureux enfant, miss Trotwood, a été, dans notre intérieur, la cause de beaucoup de difficultés et de troubles domestiques pendant la vie de feu ma chère Jeanne, et depuis. Il a un caractère sombre et mutin, il se révolte contre toute autorité ; en un mot, il est intraitable. Nous avons essayé, ma soeur et moi, de le corriger de ses vices, mais sans y réussir, et nous avons senti tous les deux, car ma soeur est pleinement dans ma confidence, qu'il était juste que vous reçussiez de nos lèvres cette déclaration sincère, faite sans rancune et sans colère. - Mon frère n'a pas besoin de mon témoignage pour confirmer le sien, dit miss Murdstone, je demande seulement la permission d'ajouter que de tous les garçons du monde, je ne crois pas qu'il y en ait un plus mauvais. - C'est fort, dit ma tante d'un ton sec. - Ce n'est pas trop fort en comparaison des faits, repartit miss Murdstone. - Ah ! dit ma tante ; eh bien ! monsieur ? - J'ai mon opinion particulière sur la manière de l'élever, reprit M. Murdstone, dont le front s'obscurcissait de plus en plus à mesure que ma tante et lui se regardaient de plus près. Mes idées sont fondées en partie sur ce que je sais de son caractère, et en partie sur la connaissance que j'ai de mes moyens et de mes ressources. Je n'ai à en répondre qu'à moi-même ; j'ai donc agi d'après mes idées, et je n'ai rien de plus à en dire. Il me suffira d'ajouter que j'ai placé cet enfant sous la surveillance d'un de mes amis, dans un commerce honorable : que cette condition ne lui convient pas ; qu'il s'enfuit, erre comme un vagabond sur la route, et vient ici eu haillons, s'adresser à vous, miss Trotwood. Je désire mettre sous vos yeux, en tout honneur, les conséquences inévitables, selon moi, du secours que vous pourriez lui accorder dans ces circonstances. - Commençons par traiter la question de cette occupation honorable, dit ma tante. S'il avait été votre propre fils, vous l'auriez placé de la même manière, je suppose ? - S'il avait été le fils de mon frère, dit miss Murdstone intervenant dans la discussion, son caractère aurait été, j'espère, tout à fait différent. - Si cette pauvre enfant, sa défunte mère, avait été en vie, il aurait été chargé de même de ces honorables occupations, n'est-ce pas ? dit ma tante. - Je crois, dit M. Murdstone avec un signe de tête, que Clara n'aurait jamais résisté à ce que nous aurions regardé, ma soeur Jeanne Murdstone et moi, comme le meilleur parti à prendre. » Miss Murdstone confirma en grommelant ce que son frère venait de dire. « Hem ! dit ma tante, malheureux enfant ! » M. Dick, qui faisait sonner son argent dans ses poches depuis quelque temps, se livra à cette occupation avec un tel zèle que ma tante crut nécessaire de lui imposer silence par un regard, avant de dire : « La pension de cette pauvre enfant s'est éteinte avec elle ? - Elle s'est éteinte avec elle, répliqua M. Murdstone. - Et sa petite propriété, la maison et le jardin, ce je ne sais quoi la Rookery, sans Rooks, n'a pas été assurée à son fils ? - Son premier mari lui avait laissé son bien sans conditions, commençait à dire M. Murdstone, quand ma tante l'interrompit avec une impatience et une colère visibles. - Mon Dieu, je le sais bien ! laissé sans conditions ! Je connaissais bien David Copperfield : je sais bien qu'il n'était pas homme à prévoir les moindres difficultés, quand elles lui auraient crevé les yeux. Il va sans dire que tout lui a été laissé sans conditions, mais quand elle s'est remariée, quand elle a eu le malheur de vous épouser ; en un mot, dit ma tante, pour parler franchement, personne n'a-t-il dit alors un mot en faveur de cet enfant ? - Ma pauvre femme aimait son second mari, madame, dit M. Murdstone : elle avait pleine confiance en lui. - Votre femme, monsieur, était une pauvre enfant très malheureuse, qui ne connaissait pas le monde, répondit ma tante en secouant la tête. Voilà ce qu'elle était ; et maintenant, voyons ! qu'avez-vous à dire de plus ? - Seulement ceci, miss Trotwood, répliqua-t-il ; je suis prêt à reprendre David, sans conditions, pour faire de lui ce qui me conviendra, et pour agir à son égard comme il me plaira. Je ne suis pas venu pour faire des promesses, ni pour prendre des engagements envers qui que ce soit. Vous avez peut-être quelque intention, miss Trotwood, de
histoire

« eût àpeine treize ans,seprécipita surlethéâtre ducombat, sejeta surlui,lesaisit, letraîna danslejardin, saveste par- dessus satête, etses talons raclant lesol ; puis appelant Jeannette pourallerchercher lapolice etlajustice, afin qu’il fûtpris, jugéetexécuté surleslieux, ellelegardait àvue.

Mais cette scène termina lacomédie.

Legamin, quiavait bien destours danssonsac, dont matante n’avait aucune idée,trouva bientôt moyendes’échapper, avecuncride victoire, laissantlestraces deses souliers ferrésdanslesplates-bandes, etemmenant sonâne entriomphe, l’unportant l’autre. Miss Murdstone, eneffet, avaitquitté samonture àla fin ducombat, etelle attendait avecsonfrère, aubas des marches, quematante eûtleloisir deles recevoir.

Unpeu agitée encore parlalutte, matante passa àcôté d’eux avec une grande dignité, rentrachezelleetne s’inquiéta plusdeleur présence jusqu’aumoment oùJeannette vintles annoncer. « Faut-il m’enaller,matante, demandai-je entremblant. – Non, monsieur ? ditma tante, non,certes ! » Surquoi ellemepoussa dansuncoin près d’elle, etfit une barrière avec unechaise comme sic’était unegeôle oulabarre dutribunal.

Jecontinuai àoccuper cetteposition pendant l’entrevue toutentière, etjevis delàM. et missMurdstone entrerdanslesalon. « Oh ! ditma tante, jene savais pasd’abord àqui j’avais leplaisir defaire desreproches ilya un moment.

Mais, voyez-vous, jene permets àpersonne depasser avecunâne surcette pelouse.

Jene fais pasd’exception.

Jene le permets àpersonne. – Vous avezlàune règle quin’est pascommode pourlesétrangers, ditmiss Murdstone. – En vérité ? » ditma tante. M. Murdstone parutcraindre devoir serenouveler leshostilités, etilintervint endisant : « Miss Trotwood ? – Pardon, monsieur, ditma tante enluijetant unregard pénétrant, vousêteslemonsieur Murdstone quiaépousé la veuve defeu mon neveu DavidCopperfield deBlunderstone laRookery ? PourquoilaRookery ? c’estceque jene sais pas. – Oui, madame, ditM. Murdstone. – Vous mepardonnerez devous dire,monsieur, repritmatante, quejecrois qu’ilaurait infiniment mieuxvaluque vous eussiez laissécettepauvre enfanttranquille. – Je suisdel’avis demiss Trotwood encesens, ditmiss Murdstone enseredressant, quejeregarde eneffet notre pauvre Claracomme uneenfant soustouslesrapports essentiels. – Il est heureux, mademoiselle, pourvousetpour moi,quiavançons danslavie etqui n’avons pasdans nos agréments personnels degrands sujetsdecraindre qu’ilsnoussoient fatals,quepersonne nepuisse endire autant de nous, reprit matante. – Sans doute, repartit missMurdstone, quoiqu’elleeûtdumal àse décider àconvenir delachose : ellelefit du moins d’assez mauvaise grâce ;etcomme vousledites, ilaurait infiniment mieuxvalupour monfrère qu’iln’eût jamais contracté cemariage.

J’aitoujours étédecet avis-là. – Je n’en doute pas,ditma tante.

Jeannette, dit-elleaprèsavoirsonné, faitesmescompliments àM. Dick, etpriez- le de descendre. » En l’attendant, matante regarda lemur ensilence, fronçant lessourcils, etse tenant plusdroite quejamais.

Quand il fut arrivé, elleprocéda àla cérémonie delaprésentation : « Monsieur Dick,undemes anciens etultimes amis,surlejugement duqueljecompte », ajoutamatante avecune intention marquéepourprévenir M. Dickquimordait sesongles d’unairhébété. M. Dick abandonna sesongles etresta debout aumilieu dugroupe avecbeaucoup degravité etprêt àmontrer la plus profonde attention.

Matante fitun signe detête àM. Murdstone quireprit : « Miss Trotwood, enrecevant votrelettre, j’airegardé commeundevoir pourmoietcomme unemarque de respect pourvous... – Merci, ditma tante, enleregardant toujoursenface, nevous inquiétez pasdemoi. – De venir yrépondre enpersonne, quelquedérangement quelevoyage pûtm’occasionner, plutôtquedevous écrire : lemalheureux enfantquis’est enfui loindeses amis etde ses occupations.... »

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