entièrement vêtus de blanc ; et les cheveux de la Dame
Publié le 30/10/2013
Extrait du document
«
« Sombre
estl’eau duKheled-zâram etfroides lessources duKibil-nâla, etbelles étaient lessalles auxmille
colonnes deKhazad-dûm auxJours Anciens, avantlachute desanciens roissous lapierre. »
Elle regarda Gimli,quiétait assis, farouche ettriste, etelle sourit.
EtleNain, entendant lesnoms donnés
dans sapropre langueancienne, levalatête etson regard croisaceluideGaladriel ; etillui sembla que,
regardant lecœur d’unennemi, ilyvoyait soudain amouretcompréhension.
L’étonnementluimonta auvisage,
et puis ilsourit enretour.
Il se leva gauchement ets’inclina àla façon desNains, disant :
— Mais plusbeau encore estlevivant paysdeLorien, etlaDame Galadriel surpassetouslesjoyaux quise
trouvent souslaterre !
Il yeut unsilence.
Enfin,Celeborn repritlaparole :
— Je nesavais pasvotre situation simauvaise, dit-il.QueGimli oublie mesdures paroles : j’avaisparléle
cœur troublé.
Jeferai ceque jepourrai pourvousaider, chacun selonsondésir etses besoins, maissurtout celle
des petites personnes quiporte lefardeau.
— Votre quêtenousestconnue, ditGaladriel, regardantFrodon.Maisnousn’enparlerons pasiciplus
ouvertement.
Ilse peut toutefois quecene soit pasenvain quevous serez venuchercher assistance danscepays,
comme c’étaitmanifestement ledessein deGandalf.
CarleSeigneur desGaladhrim estconsidéré commeleplus
sage desElfes delaTerre duMilieu etcomme ledispensateur dedons quidépassent lepouvoir desrois.
Ila
résidé dansl’ouest depuis letemps del’aube, etj’ai demeuré avecluid’innombrables années ;cardès avant la
chute deNargothrond ouGondolïn, j’aipassé lesmontagnes, etensemble durantdessiècles dumonde, nous
avons combattu lalongue défaite.
« C’est moiquiconvoquai lapremière leConseil Blanc.Etsimes projets n’avaient pasmal tourné, ilaurait
été dirigé parGandalf leGris, etpeut-être alorsleschoses seseraient-elles passéesautrement.
Mais,àprésent
encore, ilreste del’espoir.
Jene vous donnerai pasdeconseils envous disant defaire cecioucela.
Carnen’est
pas enactes ouencombinaisons, nidans lechoix entreteloutel parti quejepuis vous êtreutile ; mais
seulement parmaconnaissance decequi futetde cequi est, etpartiellement aussidecequi sera.
Mais jevous
dirai ceci : votre quête netient qu’àunfil.
Faites unseul faux pasetelle échouera, etce sera laruine detous.
L’espoir restecependant, tantquetous lesmembres delaCompagnie serontfidèles. »
Sur cesparoles, ellelestint sous sonregard, lesscrutant chacunàtour derôle d’un œilpénétrant.
Àpart
Legolas etAragorn, ilsne purent longtemps soutenirceregard.
Sambaissa vitelatête enrougissant.
Enfin, laDame Galadriel leslibéra deson observation, etelle sourit :
— Ne laissez pasvoscœurs setroubler, dit-elle.Cesoir, vous dormirez enpaix.
Ils soupirèrent alorsetse sentirent soudainlas,comme desgens quiauraient subiunlong etminutieux
interrogatoire, bienqu’aucune parolen’eûtétéouvertement prononcée.
— Allez maintenant, ditCeleborn.
Vousêtesaccablés parlechagrin etun grand labeur.
Mêmesivotre quête
ne nous concernait pasdeprès, vousauriez unrefuge danscette villejusqu’à ceque vous soyez guéris et
rafraîchis.
Vousallezmaintenant vousreposer, etnous neparlerons paspendant unmoment devotre route
future.
Cette nuit-là, laCompagnie dormitàterre, àla grande satisfaction desHobbits.
LesElfes dressèrent pour
eux une tente parmi lesarbres, prèsdelasource, etils ymirent deslitsmoelleux ; puisilsles quittèrent sur
quelques motsdepaix prononcés deleur belle voixelfique.
Pendant unmoment, lesvoyageurs parlèrentdeleur
nuit précédente ausommet desarbres, deleur trajet delajournée etdu Seigneur etde laDame, carilsn’avaient
pas encore lecœur deregarder plusloinenarrière.
« Pourquoi avez-vousrougi,Sam ? demanda Pippin.Vousavezviteflanché.
Toutlemonde auraitcruque
vous aviez laconscience coupable.J’espèrequ’ilnes’agissait derien depire qu’un vilainprojet deme voler une
de mes couvertures !
— Je n’aijamais penséàpareille chose,répondit Sam,quin’avait pasl’humeur àla plaisanterie.
Sivous
tenez àle savoir, j’avaisl’impression den’avoir riensurmoi, etjen’aimais pasça.Elle semblait regarderà
l’intérieur demoi etme demander ceque jeferais sielle medonnait lachance dem’envoler verschez nous dans
la Comté pourytrouver ungentil petittrou–avec unbout dejardin àmoi.
— C’est drôle,ditMerry.
C’estpresque exactement ceque j’airessenti moi-même ; mais,mais… enfin,jene
crois pasque j’endirai davantage, acheva-t-ilfaiblement.
Il en avait étédemême pourtous, semblait-il : chacunavaitsenti qu’on luioffrait lechoix entreuneombre
redoutable quisetrouvait devantluietquelque chosequ’ildésirait ardemment : cequelque choseétait
clairement représentéàson esprit, etpour l’avoir illui suffisait desedétourner delaroute etde laisser à
d’autres laQuête etlaguerre contreSauron.
— Et ilm’a semblé aussiquemon choix resterait secretetne serait connu quedemoi seul, ditGimli.
— Pour moi,celam’aparu extrêmement étrange,ditBoromir.
Peut-être n’était-cequ’uneépreuve et
espérait-elle lirenos pensées àses propres bonnesfins ;maisj’aurais presque ditqu’elle noustentait, ennous
offrant cequ’elle prétendait avoirlepouvoir dedonner.
Inutilededire quej’airefusé d’écouter.
Leshommes de
Minas Tirithsontfidèles àleur parole..
»
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