Duhem : « Pour l'observation des faits concrets, il suffit d'être attentif et d'avoir les sens suffisamment déliés; il, n'est pas nécessaire de savoir la physique; le directeur du laboratoire y peut être moins habile que le garçon. »
Publié le 12/03/2011
Extrait du document
L'auteur oppose le « fait concret « au fait abstrait, construit par la science, avec son caractère analytique et mathématique (par exemple, fait abstrait : une résistance électrique, en opposition avec le déplacement d'un index qui en permet la mesure). Il s'agit donc de l'observation et de la notation des faits de perception directe. — Accorder que les qualités de base, attention, perception correcte sont bien à la disposition de tous, et, de même, l'aptitude à saisir des faits très simples. Il suffira alors de reprendre le paragraphe II du sujet précédent, mais en soulignant (ce qui fait l'intérêt propre du sujet présent), que même un fait « concret « est déjà une sorte d'abstraction, puisqu'il est toujours une détermination au milieu d'une continuité ou d'un ensemble, et qu'il ne suffit jamais de noter globalement ce qui apparaît. Souligner aussi que les préjugés dont l'esprit banal est encombré le rendent partial, autant et plus que le ferait une théorie scientifique). (Il est entendu que pour Duhem. le « garçon « symbolise l'homme quelconque, le premier venu).
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