Doriot, Jacques
Publié le 23/02/2013
Extrait du document
Doriot, Jacques (1898-1945), homme politique français qui fut partisan de la collaboration avec l'Allemagne nazie.
Né à Bresles, (Oise), Jacques Doriot exerça la profession d'ouvrier métallurgiste et adhéra très jeune à la SFIO. Membre des Jeunesses communistes, il en devint secrétaire général puis entra au comité central du Parti communiste en 1923. Emprisonné pour deux brûlots politiques (Entre deux guerres, l'Armée, 1923 et la Défense du capitalisme, 1924), il fut libéré dès le lendemain de son élection comme député de Saint-Denis en 1924. Régulièrement conspué par la droite à l'Assemblée, il subit les blâmes des communistes soviétiques en 1929, qui lui reprochèrent de vouloir se rapprocher de la SFIO. Élu maire de Saint-Denis en 1930, il se trouva en désaccord avec Maurice Thorez sur la question du rapprochement avec la SFIO et fut exclu du Parti communiste en 1934. Évoluant alors vers un anticommunisme virulent, il fonda en juin 1936 le Parti populaire français (PPF), d'idéologie fasciste, et s'opposa au Front populaire. Il fut destitué de son poste de maire et perdit son siège de député lors des élections de 1937. Après la défaite de 1940, il prit parti pour une collaboration avec l'Allemagne, et participa à la répression de la Résistance. Fondateur avec Marcel Déat en 1941 de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme (LVF), il se battit sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand. Après le débarquement allié de juin 1944, il constitua en Allemagne un gouvernement de collaboration franco-allemande, distinct de celui de Sigmaringen, et trouva la mort en février 1945, lors de circonstances demeurées mystérieuses, dans sa voiture mitraillée par un avion.
Liens utiles
- Jacques Doriot Du communisme au fascisme.
- Jacques Doriot (seconde guerre mondiale).
- Jacques Doriot
- Jacques Doriot
- TEXTE D’ETUDE : Jean-Jacques Rousseau, Emile ou De l’Education, 1762, chapitre III