Dissertation N°2 : En quoi Le Malade imaginaire témoigne-t-il d'un divertissement qui se manifeste par un dynamisme exceptionnel ?
Publié le 07/04/2024
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Dissertation N°2 : En quoi Le Malade imaginaire témoigne-t-il
d'un divertissement qui se manifeste par un dynamisme
exceptionnel ?
En 1673, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière, présente le Malade imaginaire, une
comédie ballet qui sera sa dernière pièce.
Cette pièce en trois actes s’inspire de
la commedia dell’arte et de l’illusion théâtrale pour distraire le roi tout en faisant
une satire des pratiquants de la médecine.
Il est aussi nécessaire de préciser que
cette œuvre s’inscrit dans le classicisme.
Il s’agit d’un mouvement littéraire dont
le but premier est de convenir aux gouts du roi et à sa court tout en les
instruisant.
De plus, nous nous accorderons sur le fait que pour plaire, le
dramaturge doit rendre sa pièce la plus divertissante et la plus dynamique
possible.
L’objectif de cette étude sera donc
de savoir, comment le malade imaginaire offre à son public un moment de
réjouissance extraordinaire.
Dans
un premier temps, nous verrons que le dramaturge, met en scène un spectacle
totale.
Dans une deuxième partie, nous verrons qu’il présente un spectacle d’un
dynamise remarquable.
Dans cette pièce, Molière qui cherche à plaire au roi, met en scène un spectacle
totale qui doit convenir à ses gouts.
Ainsi, il choisit de mélanger la danse, le
chant et le théâtre.
Ainsi, avec Lully, un compositeur qui était très apprécié par le
roi, il crée un nouveau genre, la comédie ballet.
De plus, pour s’assurer de
divertir son souverain, il choisit de démultiplier son plaisir en lui présentant un
spectacle très diversifié où se mêlent les langues, les styles d’écritures et les
environnements.
Il choisit aussi de faire du comique la source principale de
plaisir en mettant en scène tous les types de comiques.
Il est vrai que Molière est
parvenu à faire coexister trois arts différents dans une seule est même pièce.
Ces derniers sont la danse, le chant et bien évidement le théâtre.
Un exemple de
la présence de la musique dans son œuvre est le poème improvisé par Cléante et
Angélique dans la cinquième scène du deuxième acte.
En effet, les deux amants
y chantent un poème en prose à travers lequel, ils se confirment leur sentiment.
Tout en rappelant les poèmes tragiques ou un héros ne peut s’unir à sa bienaimée à cause d’un rival, le dramaturge parvient à divertir le public.
En ce qui
concerne la danse, nous pouvons constater qu’elle est omniprésente dans la
pièce, mais nous nous prendrons comme exemple le deuxième intermède, car la
danse est la raison d’exister de cet entre-acte.
En effet, nous y voyons des mores
déguisées en égyptiens et qui danse afin de divertir le personnage principal, est
par la même occasion le.
Ces éléments contribuent à offrir au public une
expérience théâtrale riche.
Cependant, un autre aspect du spectacle total dans Le Malade
imaginaire réside dans la pluralité des langues, des styles d’écritures et des
univers mis en scène.
Effectivement, nous pouvons constater la présence de
l'Italien dans le premier intermède.
Polichinelle y chante, en italien, une sérénade
à sa maîtresse.
Le latin est aussi employé à de nombreuses fois par les médecins
qui cherchent à impressionner le personnage principal en employant un langage
spécifique qu’il ne peut pas comprendre.
Cependant, c’est dans la scène six de
l’acte deux que l’on constate le plus l’emploie du latin.
En effet, les deux
médecins y font étalage de leur savoir lors d’une consultation.
Quant au français,
il est utilisé dans tout le reste de l'œuvre, ce qui permet d’éviter que le
spectateur soit trop perdu.
De plus, nous pouvons constater que certains personnages s’expriment aussi
bien en prose qu’en vers.
C'est le cas de Cléante et d’Angélique qui s’exprime en
vers seulement durant une scène, qui est la cinquième du deuxième acte.
Au
contraire, les personnages des deux prologues s’expriment entièrement en vers.
Notons aussi que pour divertir le spectateur, Molière met en scène plusieurs
décors, allant de la forêt dans les premiers prologues à la maison d’argan en
passant par les ruelles de sa ville.
Pour enrichir son spectacle, le dramaturge a décidé de mettre en scène
toutes les formes de comique.
Le comique de geste est illustré dans l'acte un de
la scène cinq.
À la fin de ce dernier, nous y voyons un argan enragé et armé d'un
bâton qui court après son valet pour le frapper.
Le comique de situation est
présent dans presque toute l’œuvre, mais c’est dans l'acte trois de la scène dix,
qu’il a le plus d’effet.
Nous y découvrant une Toinette travestit, en médecin, qui
complète la satire des médecins très présente dans la scène trois de l'acte deux
et dans la scène cinq du troisième acte.
Enfin, le comique de mots est également
utilisé dans l'acte 3, scène 10, où Toinette déguisée en médecin répète de
manière mécanique à Argan qu'il est malade du poumon.
Le comique de
caractère est très présent dans toute l’œuvre, mais c’est dans la scène
d’exposition ou il est le plus divertissent.
Nous y découvrons un Argan avare qui
négocie le prix de ses traitements avec son apothicaire qui est pourtant absent.
Molière ira même jusqu’à mettre le comique lié à la scatologie au centre de son
œuvre.....
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