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Discuter cette opinion de James, au sujet de la volonté, que l'efficacité de l'idée consiste dans l'aptitude à conquérir la conscience et à monopoliser l'attention.

Publié le 12/03/2011

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conscience

Exemple d'utilisation directe d'un Cours, dont on reprendra les idées pour les adapter à la forme du texte, puis pour situer ce texte et en délimiter la portée. Faire voir d'abord que dans la question de la volonté, le point directement visé est l'effort conscient de réalisation, la conduite du mouvement par les idées. Souligner alors qu'en rapprochant volonté et attention, James met évidemment le moment essentiel de la volonté dans un acte purement intérieur. Cela répond-il vraiment à un problème central ? Quel est le sens de la solution ? Qu'apporte-t-elle au juste ? Effectivement, quand on pose le problème du vouloir réfléchi, délibéré, il s'agit bien d'expliquer le pouvoir préférentiel d'une idée (et James a bien défini le cas paradoxal, à la fois le plus remarquable et vraiment typique d'un acte qui serait suivant la plus forte ligne de résistance). Effectivement encore, le débat est bien, généralement, un conflit d'idées où la question des possibilités physiques n'intervient pas : donc problème d'ordre mental et l'attention est bien la forme de l'orientation mentale. Mais on fera observer que James ne fait guère que poser le problème. A) Il demande un « effort résolu d'attention « ; or l'attention n'est pas un aspect, non plus qu'un conséquent direct de l'idée, mais déjà toute une organisation motrice. B) L'idée n'est pas efficace par elle-même, mais par toutes les tendances qui y sont liées. Le problème reste donc tout entier : il est bien posé, mais il faut justement chercher comment l'idée « monopolise l'attention «, à moins d'admettre que par elle-même l'idée est force.

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