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Deux centrales nucléaires du type à eau bouillante commandées par Electricité de France à la Compagnie générale d'Electricité

Publié le 23/12/2011

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Au cours de sa séance du 25 mai 1973, le conseil d'administration d'Electricité de France a décidé de passer à la C.G.E. (Compagnie générale d'Electricité) une commande de principe pour deux centrales nucléaires appliquant le procédé à eau bouillante. Avec la Compagnie générale d'Electricité, licencié de la firme américaine General Eleclric, la France possède ainsi, après Creusot-Loire, licencié de Westhinghouse pour les réalisations des centrales nucléaires à eau pressurisée, un deuxième constructeur national de centrales nucléaires à eau légère.

« sept ans avant leur mise en fonctionnement, soit une élasticité de deux ans pour l'instruc­ tion technique et administrative et la présen­ tation des dossiers.

- Trois paires de centrales, d'une puissance unitaire de 1 000 MW chacune, soit au total 6 000 MW devraient être commandées cette année.

Entre 1978 et 1982, il faudrait pouvoir mettre en service le nombre de centrales cor­ respondant à une production de 13 000 méga­ watts.

Le gaz naturel vient chaque année remplacer le gaz de houiUe dans 165 000 foyers parisiens Les foyers domestiques de la Ville de Paris voient leur équipement en gaz de houille pro­ gressivement remplacé par un équipement uti­ lisant le gaz naturel.

Un communiqué de l'or­ ganisme public « Electricité et Gaz de France » paru le 15 juin indique la cadence de ces trans­ formations : - commencée en octobre 1971, l'opération de conversion a porté jusqu'au mois de juin 1973 sur 165 000 installations; - cette opération doit être accélérée et se poursuivre jusqu'en 1979 à la cadence de 165 000 transformations par an dans les foyers pari­ siens.

Livraison à une escadre de chasse des dix premiers avions de combat ..

Jaguar ,.

Les dix premiers avions supersoniques de combat « Jaguar », qui peuvent recevoir un armement nucléaire, ont été officiellement li­ vrés le 19 juin à la 7• escadre de chasse basée à Saint-Dizier dans la Haute-Marne, en pré­ sence de M.

Robert Galley, ministre des Armées.

Vingt-quatre appareils de ce type doivent être mis en service à la fin de l'année 1973 et trente et un au cours de l'année 1974.

« Nous espérons pouvoir doter notre armée de l'air de cent soixante Jaguar », a précisé le ministre des Armées.

Développé et produit en commun par la France (Dassault-Bréguet) et la Grande-Bre­ tagne (British Aircraft corporation), l'avion Ja­ guar (dont nous avions signalé la présentation du prototype sur notre feuillet Métiers * de juillet 1968) est un biréacteur supersonique réa­ lisé sous deux versions : un monoplace d'ap­ pui tactique ou un biplace d'entraînement opé­ rationnel avancé, versions adoptées par l'ar­ mée de l'air britannique comme par l'armée de l'air française.

Le premier prototype volait pour la première fois en septembre 1968 et le premier avion de série en novembre 1971.

Caractéristiques : 8,50 rn d'envergure, 16,80 rn de longueur pour le monoplace et 17,48 rn pour le biplace, 4,70 rn de hauteur.

Masse maximale au décollage : 14 300 kg.

Deux réacteurs « Rolls Royce » et Turboméca « Adour » double corps, double flux à post-combustion, d'une poussée unitaire de plus de 3 300 kg P.

Charge militaire : 4 000 kg.

Performances : largement supersonique avec mach 1,4, le « Jaguar » peut opérer à partir de terrains sommairement aménagés de l'ordre de 1 000 m.

Son plafond est de 15 000 rn et son rayon d'action de 4 000 km et plus grâce à ses possibilités de ravitaillement en vol.

Armement : deux canons internes de 30 mm.

En plus des canons, le « Jaguar » peut empor­ ter des charges extérieures sous cinq points d'accrochage : quatre sous les ailes et un sous le fuselage.

L'armement peut comporter : mis­ sile air-air type Side Winder ou Magic et air­ sol type Martel, huit bombes, des roquettes, un armement nucléaire.

Le bombardement est du type à vue, au moyen d'un calculateur avec radar à effet Doppler.

Le coût de chaque avion « Jaguar » est éva­ lué à 25 millions de francs, pièces de rechange comprises, mais évidemment sans l'armement.. »

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