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Déclaration de Léon Blum après la victoire du Front populaire (1936) anthologie historique.

Publié le 22/05/2013

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Déclaration de Léon Blum après la victoire du Front populaire (1936) anthologie historique. Le 6 juin 1936, après la victoire du Front populaire aux élections de mai, Léon Blum est chargé de constituer le nouveau gouvernement. Il prend la parole devant la Chambre. Dans sa déclaration ministérielle, il expose le programme des grandes réformes qu'il entend mener à bien. Elles se placent sous le signe du mot d'ordre qui a commandé à l'élaboration de la plate-forme revendicative et électorale de la gauche unie : « le pain, la paix, la liberté «. Déclaration de Léon Blum après la victoire du Front populaire (6 juin 1936) Messieurs, Le gouvernement se présente devant vous au lendemain d'élections générales où la sentence du suffrage universel, notre juge et notre maître à tous, s'est traduite avec plus de puissance et de clarté qu'à aucun moment de l'histoire républicaine. Le peuple français a manifesté sa décision inébranlable de préserver contre toutes les tentatives de la violence ou de la ruse, les libertés démocratiques qui ont été son oeuvre et qui d...
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« gouvernerons en républicains.

Nous assurerons l’ordre républicain.

Nous appliquerons avec une tranquille fermeté les lois de défense républicaine.

Nous montreronsque nous entendons animer toutes les administrations et tous les services publics de l’esprit républicain.

Si les institutions démocratiques étaient attaquées, nous enassurerions le respect inviolable avec une vigueur proportionnée aux menaces ou aux résistances. Le gouvernement ne se méprend ni sur la nature, ni sur la gravité des difficultés qui l’attendent.

Pas plus qu’il ne se les dissimule à lui-même, il n’entend lesdissimuler au pays.

Avant peu de jours, il dressera publiquement un premier bilan de la situation économique et financière tel qu’on peut l’établir au départ de laprésente législature.

Il sait qu’à un pays comme la France, mûri par un long usage de la liberté politique, on peut parler sans crainte le langage de la vérité et que lafranchise des gouvernants rassure, bien loin de l’altérer, la confiance nécessaire de la nation en elle-même.

Quant à nous, l’immensité de la tâche qui nous incombe,bien loin de nous décourager, ne fait qu’accroître notre ardeur.

[…] Source : Lefranc (Georges), le Mouvement socialiste sous la Troisième République, Paris, Payot, 1963. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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