de ses concitoyens, qu'il sache se parler ainsi : «
Publié le 29/06/2013
Extrait du document
«
mencement, et que celle des Effets n'aura point de fin.
Supposez une molécule déplacée, elle ne s'est point
déplacée d'elle-même ; la cause de son déplacement a
une autre cause ; celle-ci, une autre, et ainsi de suite,
sans qu'on puisse trouver de limites
naturelles
aux
Causes dans la durée qui a précédé.
Supposez une
molécule déplacée, ce déplacement aura un effet ; cet
effet, un autre effet, et ainsi de suite, sans qu'on puisse
trouver de limites
naturelles
aux Effets dans la durée
qui suivra.
L'esprit épouvanté de ces progrès à l'infini
des causes les plus faibles et des effets les plus légers ne
se refuse à cette supposition et à quelques autres de la
même espèce que par le préjugé, qu'il ne se passe rien
au-delà de la portée de nos sens, et que tout cesse où
nous ne voyons plus : Mais une des principales diffé-
rences de l'Observateur de la nature et de son
Interprète
190
, c'est que celui-ci part du
point
où
les
sens et les instruments abandonnent
l'autre
; il conjec-
ture,
par
ce qui est, ce
qui
doit être encore ; il tire de
l'ordre
des
choses
des conclusions abstraites et géné-
rales, qui ont pour lui
toute
l'évidence
des
vérités
sen-
sibles
et particulières ; il s'élève à l'essence même de
l'ordre ; il voit que la coexistence
pure et
simple
d'un
être sensible et pensant,
avec
un
enchaînement quel-
conque de causes
et
d'effets,
ne
lui suffit pas
pour
en
porter un jugement absolu
191
;
il
s'arrête
là ; s'il faisait
un
pas de plus, il sortirait de la Nature.
DES
CAUSES FINALES
2.
Qui sommes-nous pour expliquer
les
fins de la
Nature
?
Ne
nous apercevrons-nous
point
que c'est
presque toujours aux dépens
de
sa puissance, que nous
préconisons sa sagesse, et
que
nous
ôtons
à ses res-
sources
plus
que nous ne pouvons jamais accorder à
ses vues ? Cette manière de l'interpréter est mauvaise,
même
en
Théologie naturelle
192
.
C'est substituer
la
conjecture de l'homme à
l'ouvrage
de Dieu ; c'est atta-
cher la plus importante des
vérités
au
sort
d'une
hypothèse
193
.
Mais le phénomène le plus
commun
suf-.
»
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