Danièle Sallenave écrit dans le Don des morts (Gallimard, 1991) : «Grâce à la littérature, le monde cesse d'être le lieu de la vérité unique, (...): il est aussi ce qu'il aurait pu, ou ce qu'il devrait être. ». Vous expliquerez et au besoin discuterez cette affirmation à l'aide d'exemples précis et développés.
Publié le 27/03/2011
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Partie du programme abordée: La littérature en général, ses finalités. Conseils pratiques : Pour ce sujet délicat, on veillera à bien délimiter le sujet, par l'analyse des verbes au conditionnel, par exemple — qui semblent montrer que la littérature est perçue comme moyen d'échapper au réel tel qu'il est et d'ouvrir sur d'autres mondes, d'autres vies. Difficulté du sujet: ***
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- Dans La Métamorphose des dieux (1957), André Malraux écrit : « L'oeuvre surgit dans son temps et de son temps, mais elle devient oeuvre d'art par ce qui lui (le temps) échappe. » Vous expliquerez et au besoin discuterez cette affirmation en appuyant votre raisonnement sur des exemples précis tirés de la littérature et, éventuellement, d'autres formes d'art.
- A l'aide d'exemples précis, vous expliquerez et discuterez cette phrase d'un critique contemporain sur la création littéraire : « On n'écrit pas parce qu'on sait, on écrit pour tenter d'éclairer la part d'ombre qui nous échappe. » ?
- A la fin du xixe siècle, Oscar Wilde écrivait dans la préface au Portrait de Dorian Gray : « L'appellation de livre moral ou immoral ne répond à rien. Un livre est bien écrit ou mal écrit. Et c'est tout. [...] L'artiste peut tout exprimer. » le Portrait de Dorian Gray, traduction Jaloux-Frapereau, Stock, 1925, p. 10. A l'aide d'exemples précis, et sans vous limiter forcément à la littérature, vous commenterez et discuterez cette opinion. ?
- Dans La Métamorphose des dieux (1957), André Malraux écrit : « L'oeuvre surgit dans son temps et de sort temps, mais elle devient oeuvre d'art par ce qui lui (1) échappe. » Vous expliquerez et, au besoin, discuterez cette affirma¬tion en appuyant votre raisonnement sur des exemples pré¬cis tirés de la littérature et éventuellement d'autres formes d'art.
- Roger Martin du Gard, répondant à un de ses admirateurs qui lui demandait de le guider dans ses lectures, écrit : « Les lectures, comme les voyages, les promenades et les repas, ne prennent leur valeur que par le besoin qu'on en a. Tel livre que j'ai rejeté il y a un an sans pouvoir le finir, me bouleverse aujourd'hui... Lisez le livre qui vous sollicite, et n'hésitez pas à le rejeter si vous ne l'assimilez pas sans effort. Le moins de contrainte possible en ces matières ! » (Correspon