Commentez ce texte de Gaétan Picon (Panorama de la nouvelle littérature française, Gallimard, 1960) : «Un abîme sépare le Surréalisme de la poésie d'un Cocteau, d'un Cendrars, de la prose d'un Giraudoux. Pour ceux-ci, la T. S. F., l'auto, les trains de luxe apparaissent comme les symboles de la joie de vivre, ceux d'un certain pouvoir de l'homme moderne. Ce sont des objets pittoresques, nouveaux, séduisants. Pour le Breton de Nadja, pour rAragon du Paysan de Paris, le passage des Panor
Publié le 22/02/2012
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- Étudiez ce bilan du surréalisme proposé par Gaétan Picon (Panorama de la nouvelle littérature française, Gallimard, 1960) : «Qu'avons-nous conservé, qu'avons-nous rejeté du Surréalisme ? Dans une large mesure, il est encore et toujours notre poésie : la poésie moderne tout entière prenant conscience d'elle-même, et allant jusqu'au bout. Toute poésie, à l'heure actuelle, veut être autre chose que poème, fabrication rythmique, jeu inoffensif d'images et de mots : confusion ardente avec l
- Voyez-vous, comme Michel Carrouges, les dangers du «hasard objectif» chez les surréalistes : «Si le hasard objectif peut apparaître à première vue comme une des grandes forces de libération pour l'homme, puisqu'il est la manifestation dans la vie «réelle» du pouvoir magique de l'esprit poétique, il aurait aussi un envers secret, pouvoir de terreur et d'asservissement ou même de mort. Ce vaste réseau de réminiscences, de prémonitions et de coïncidences stupéfiantes dont il est la manife
- Commentez ce retour au mythe chez les surréalistes tel que le voit Marie-Claire Bancquart : «En rejetant la civilisation occidentale, le surréaliste retrouve la nécessité du mythe. Car, ce qui caractérise cette civilisation rejetée, c'est précisément qu'elle a manqué sa mythologie. Nous avons des mythes isolés, conçus par les romantiques comme des raisons d'énergie, des polarisations : Napoléon, par exemple. Mais aucun système de références générales qui puisse nous justifier. L'âge ca
- Paul Valéry écrit dans le Préambule pour le Catalogue
- « Le romantisme a été la grande révolution littéraire moderne. On a parlé souvent de réactions contre le romantisme. On a donné ce nom à des mouvements comme le Parnasse, le réalisme, le naturalisme, le symbolisme, le néoclassicisme. Mais il ne serait pas difficile de montrer qu'ils sont bien plutôt des décompositions ou des transformations du romantisme.» (Thibaudet, Histoire de la littérature française, Stock, 1936). Commentez ce jugement.