CHAPITRE QUATRE UN RACCOURCI VERS LES CHAMPIGNONS Au matin, Frodon se réveilla tout dispos.
Publié le 30/10/2013
Extrait du document
«
changement
quisemblait s’êtreemparé delui.
Cela nesonnait pascomme lavoix del’ancien SamGamegie, assis
là, hormis uneexpression inhabituellement pensive.
— Vois-tu lanécessité dequitter laComté maintenant –maintenant quetondésir deles voir s’est déjà
réalisé ? demanda-t-il.
— Oui, monsieur.
Jene sais comment l’exprimer, maisaprès cettenuit,jeme sens différent.
Ilme semble
voir devant moi,enquelque sorte.Jesais quenous allons suivre unetrès longue route,jusque dansl’obscurité ;
mais jene peux pasretourner.
Cen’est pluspour voirdesElfes, nides dragons, nides montagnes quejeveux…
je ne sais pasexactement ceque jeveux ; maisj’aiquelque choseàfaire avant d’enavoir fini,etc’est devant, pas
dans laComté.
Ilfaut quej’aille jusqu’au bout,monsieur, sivous mecomprenez.
— Pas toutàfait.
Mais jecomprends queGandalf m’achoisi unbon compagnon.
Jesuis content.
Nousirons
ensemble.
Frodon achevasondéjeuner ensilence.
Puisselevant, ilcontempla lesterres quis’étendaient devantlui,et
il appela Pippin.
— Tout estprêt ? dit-ilàcelui-ci, quiaccourait.
Ilfaut partir toutdesuite.
Nousavons dormi tard,etilya
beaucoup demilles àparcourir.
— Tu as
dormi tard,tuveux dire,répliqua Pippin.Ilyavait longtemps quej’étais debout, eton attend
seulement quetuaies finidemanger etde penser.
— J’ai finil’un etl’autre, àprésent.
Etjevais gagner leBac deChâteaubouc aussivitequepossible.
Jene
vais pasfaire ledétour parlaroute quenous avons quittée hiersoir, jevais couper toutdroit d’iciàtravers la
campagne.
— Tu vasvoler, alors,ditPippin.
Tunepourras pascouper toutdroit àpied paroùque cesoit dans cette
campagne-là.
— En toutcas,onpeut prendre unchemin pluscourt quelaroute, répondit Frodon.LeBac estàl’est de
Castelbois, maislaroute endur tourne surlagauche –tu peux voirunecourbe là-basverslenord.
Elle
contourne l’extrémité nordduMaresque defaçon àrejoindre lachaussée venantdupont au-dessus deStock.
Mais celaestàdes milles denotre route.
Nouspourrions économiser unquart deladistance enallant enligne
droite auBac del’endroit oùnous noustrouvons.
— Les
raccourcis fontdelongs délais ,
argumenta Pippin.Lepays estaccidenté parici,etilya des
fondrières ettoutes sortesdedifficultés dansleMaresque –je connais leterrain danscette région.
Etsitu
t’inquiètes desCavaliers Noirs,jene vois pasenquoi ilserait piredeles rencontrer surune route plutôt que
dans unbois ouun champ.
— Il estmoins faciledetrouver desgens dans lesbois etles champs, répliquaFrodon.Etsion est censé être
sur laroute, ilya des chances qu’onvouscherche surlaroute etnon endehors.
— Bon ! ditPippin.
Jetesuivrai danstoutes lesfondrières ettous lesfossés.
Maisc’estdur ! J’avais compté
passer parle Perchoir
Doré à
Stock avant lecoucher dusoleil.
Lameilleure bièreduquartier del’est, ouentout
cas l’était-ce : ilya longtemps quejen’y aigoûté.
— Voilà quirègle laquestion ! ditFrodon.
Lesraccourcis fontpeut-être delongs délais, maislesauberges en
font deplus longs encore.
Ilfaut àtout prixtetenir àdistance du Perchoir
Doré .
Nous voulons arriverà
Châteaubouc avantlanuit.
Qu’en dis-tu, Sam ?
— J’irai avecvous, monsieur Frodon,ditSam (endépit d’undoute personnel etd’un profond regretquantà
la meilleure bièreduquartier del’Est).
— Eh bien,sion doit peiner parlesfondrières etles ronces, allons-y maintenant ! ditPippin.
Il faisait déjàpresque aussichaud quelaveille, maisdesnuages commençaient àse lever àl’ouest.
Il
semblait queletemps dûttourner àla pluie.
LesHobbits descendirent ens’aidant despieds etdes mains un
glacis vertescarpé etplongèrent dansl’épaisseur desarbres encontrebas.
Leuritinéraire avaitétéchoisi de
façon àlaisser Castelbois surleur gauche etàcouper enbiais àtravers lesbois ramassés lelong delapente
orientale delacolline, pouratteindre au-delàleterrain plat.Ilspourraient alorspiquer surleBac enterrain libre
sauf pour quelques fossésetbarrières.
Frodonavaitcalculé qu’ilsavaient dix-huit millesàparcourir enligne
droite.
Il ne tarda pasàconstater quelehallier étaitplustouffu etplus emmêlé qu’ilnelui avait paru.
Iln’y avait
pas desentiers tracésdanslesbroussailles, etils n’allaient pasbien vite.Quand ilsfurent arrivés tantbien que
mal aubas duglacis, ilstombèrent surunruisseau quidescendait descollines dansunlitprofondément creusé
entre desberges escarpées etglissantes, couvertesderonces.
Ilcoupait trèsinopportunément letracé qu’ils
avaient choisi.Ilsnepouvaient sauterpar-dessus ni,certes, lefranchir aucunement sansensortir trempés,
écorchés, etcouverts deboue.
Ilsfirent halte, sedemandant quefaire.
— Première anicroche !ditPippin avecunsourire sardonique.
Sam Gamegie regardaenarrière.
Parune ouverture entrelesarbres, ilaperçut lesommet delapente verte
qu’ils avaient dévalée..
»
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