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BOSSUET : ORAISON FUNÈBRE DU PRINCE DE CONDE

Publié le 21/09/2011

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bossuet

Le 10 mars 1687 en l'église Notre-Dame de Paris. Bossuet prononce l'éloge funèbre du Grand Condé, le vainqueur de Rocroi.

bossuet

« travers des bois .

avec sa cavalerie toute fraîche.

Beek précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés; le prince l'a prévenu.

les bataillons enfoncés demandent quartier ; mais la victoire va devenir plus terrible pour le duc d'Enghien que le combat.

Pendant qu'avec un air assuré il s'avance pour rece ­ voir la parole de ces braves gens.

ceux -ci, toujours en garde .

craignent la surprise de quelque nouvelle attaque : leur effroyable décharge met les nôtres en furie; oh ne voit plus que carnage; le sang enivre le soldat.

jusqu'à ce que le grand prince.

qui ne put voir égorger ces lions comme de timides brebis.

calma les courages émus.

et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner.

Bandes : compagnies d'environ 500 hommes.

Cet autre Alexandre .

Le matin de la bataille d'Arbèles .

Alexandre .

dit-on .

dormait profondément .

Arbèles était une ville de Mésopotamie à l'est du Tigre.

Alexandre y vainquit non loin d'elle le roi de Perse Darius Ill et il s'empara de ses trésors (331 avant J.- C .) .

Don Francisco de Mellos le gouverneur des Pays-Bas espagnols .

Le comte de Fontaine était originaire de la Franche­ Comté : il mourut percé de coups.

Condé en l'apprenant.

dit «q u'il voudrait être mort comme lui s'if n'a vait pas vaincu» .

Beek.

Comm andant des renforts impériaux .

Le XVII'' siècle fut l'âge d'or de l'éloquence religieuse.

et Bo ssuet fut le plus grand des orateurs sacrés.

Plus que dans le contenu historique l'inté rêt de cette oraison réside dans l'art avec lequel Bossuet magnifie Condé et sa victoire.

Jeunesse .

intelligence .

audace .

courage et géné­ rosité telles sont les qualités éminentes du duc d'Enghien.

On not e la progression dramatique du discours .

Le calme de la nuit de mai.

le sommeil paisible du duc d'Enghien .

la rapidité de l'attaque (il vole ...

).

la défaite d'une partie de l'armée ennemie .

l'attaque trois fois repoussée de la « redou ­ tab le infanterie >> esp agnole....

la fusillade qui relance la ba­ t aill e .

le carnage et enfin le pardon généreux du vainqueur.. »

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