avec moins de précipitation et par conséquent plus de prudence, dans l'intérêt même de Sava ?
Publié le 01/11/2013
Extrait du document
«
Chapitre
4 Sur
lesparages deMalte Pendant
ques’accomplissaient cesderniers événements quiletouchaient desiprès, Pierre
Bathory voyaitsonétat s’améliorer dejour enjour.
Bientôt iln’y eut plus às’inquiéter desa
blessure, dontlaguérison étaitpresque complète.
Mais combien Pierredevait souffrir enpensant àsa mère, enpensant àSava qu’ilcroyait
perdue pourlui !
Sa mère ?… Onnepouvait cependant lalaisser souslecoup decette fausse mortdeson fils.
Aussi avait-il étéconvenu qu’onl’eninstruirait avecprudence, afinqu’elle pûtlerejoindre à
Antékirtta.
Undes agents dudocteur, àRaguse, avaitordre denepas laperdre devue, en
attendant l’entierrétablissement dePierre, –ce qui nepouvait plustarder.
Quant àSava, Pierre s’était condamné àne jamais parlerd’elleaudocteur Antékirtt.
Maisbien
qu’il dûtpenser qu’elleétaitmaintenant lafemme deSarcany, comment aurait-ilpul’oublier ?
Est-ce qu’ilavait cessé del’aimer, quoiqu’elle fûtpour luilafille deSilas Toronthal ? Non !
Après tout,Savaétait-elle doncresponsable ducrime deson père ? Etcependant c’étaitce
crime quiavait conduit Étienne Bathory àla mort ! Delà,un combat quiselivrait enlui, dont
Pierre seuleûtpudire quelles étaient lesphases terribles etincessantes.
Le docteur sentaitcela.Aussi, pourdonner unautre cours auxpensées dujeune homme, ne
cessait-il deluirappeler l’actedejustice auquel ilsdevaient concourir ensemble.
Ilfallait queles
traîtres fussent punis,etils leseraient.
Comment arriverait-on jusqu’àeux,rienn’était décidé
encore, maisonyarriverait.
« Mille chemins, unbut ! » répétait ledocteur.
Et s’il lefallait, ilsuivrait cesmille chemins pourl’atteindre.
Pendant lesderniers joursdesaconvalescence, Pierreputsepromener dansl’îleetlavisiter,
soit àpied, soitenvoiture.
Envérité, quinesefût émerveillé decequ’était devenue cette
petite colonie sousl’administration dudocteur Antékirtt ?
Et d’abord, ontravaillait sansrelâche auxfortifications quidevaient mettreàl’abri detoute
attaque laville, bâtie aupied ducône, leport etl’île elle-même.
Lorsquecestravaux seraient
achevés, desbatteries, arméesdepièces àgrande portée, pourraient, encroisant leursfeux,
rendre impossible l’approchedetout navire ennemi.
L’électricité devaitjouerunimportant rôledans cesystème défensif, soitpour l’inflammation
des torpilles, dontlechenal étaitarmé, soitmême pourleservice despièces debatterie.
Le
docteur avaitsuobtenir lesplus merveilleux résultatsdecet agent auquel appartient l’avenir.
Une station centrale, pourvuedemoteurs àvapeur etde leurs chaudières, possédaitvingt
machines dynamosd’unnouveau systèmetrèsperfectionné.
Làseproduisaient descourants
que desaccumulateurs spéciaux,d’uneintensité extraordinaire, mettaientàla disposition de
tous lesservices d’Antékirtta, ladistribution deseaux, l’éclairage delaville, letélégraphe etle
téléphone, lesdéplacements parvoie ferrée autour etàl’intérieur del’île.
Enun mot, le
docteur, serviparlessérieuses étudesdesajeunesse, avaitréalisé undes desiderata dela
science moderne, letravail électrique pourletransport delaforce àdistance.
Puis,grâce àcet
agent d’unemploi sipratique, ilavait puconstruire lescanots dontila été parlé, etces Électrics à
vitesse excessive, quiluipermettaient deserendre, aveclarapidité desexpress,
d’une extrémité delaMéditerranée àl’autre.
Cependant, commelahouille étaitindispensable auxmachines àvapeur quiservaient àla
production del’électricité, ilyavait toujours unstock considérable decharbon dansles
magasins d’Antékirtta, etce stock étaitincessamment renouveléaumoyen d’unnavire, qui
allait s’approvisionner directementenAngleterre.
Le port, aufond duquel lapetite villes’élevait enamphithéâtre, étaitdeformation naturelle,
mais degrands travaux l’avaient amélioré.
Deuxjetées, unmôle, unbrise-lames, lerendaient.
»
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