Au siècle dernier Chateaubriand envisageait avec réticence certains aspects du progrès ; il s'interrogeait : « Est-il bon que les communications entre hommes soient devenues aussi faciles ? Les nations ne conserveraient-elles pas mieux leur caractère en s'ignorant les unes les autres, en gardant une fidélité religieuse aux habitudes et aux traditions de leurs pères ? » Les craintes de l'auteur étaient-elles justifiées ? Les régions ou les pays ont-ils perdu aujourd'hui tout caractère
Publié le 28/04/2011
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Au siècle dernier Chateaubriand envisageait avec réticence certains aspects du progrès ; il s'interrogeait : « Est-il bon que les communications entre hommes soient devenues aussi faciles ? Les nations ne conserveraient-elles pas mieux leur caractère en s'ignorant les unes les autres, en gardant une fidélité religieuse aux habitudes et aux traditions de leurs pères ? « Les craintes de l'auteur étaient-elles justifiées ? Les régions ou les pays ont-ils perdu aujourd'hui tout caractère propre ! Si oui, la facilité des communications en est-elle la seule cause ? Exposez votre point de vue sur la question.
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- Au siècle dernier, Chateaubriand envisageait avec réticence certains aspects du progrès : il s'interrogeait : « Est-il bon que les communications entre hommes soient devenues aussi faciles? Les nations ne conserveraient-elles pas mieux leur caractère en s'ignorant les unes les autres, en gardant une fidélité religieuse aux habitudes et aux traditions de leurs pères ? » Les craintes de l'auteur étaient-elles justifiées? Les régions ou les pays ont-ils perdu aujourd'hui tout caractère
- Chateaubriand écrit, au début de ses Mémoires d'outre-tombe : « J'exerçais peut-être sur mon siècle, sans le vouloir et sans le chercher, une triple influence, religieuse, politique et littéraire. » Dites dans quelle mesure ce jugement de l'auteur sur lui-même vous paraît fondé.
- Analysez ou résumez à votre choix cet extrait d'une lettre d'Usbek à Rhédi (Montesquieu, Lettres persanes, lettre 106), puis discutez, après l'avoir nettement défini, un problème tiré de ce texte, en donnant votre propre point de vue sur la question soulevée.
- Dans Ce bel aujourd'hui, Jacques Lacarrière écrit: «J'aime ce siècle où je suis né. Je m'y sens bien et je n 'ai jamais feint, comme tant d'autres, de m'y croire inadapté ou exilé. [...]Je n'ai ni regrets ni remords d'être un homme de ce temps. » Partagez-vous la satisfaction de cet auteur contemporain d'être un homme de ce temps ? Vous présenterez les réflexions que vous inspire ce point de vue sous une forme organisée en vous appuyant sur des exemples précis et diversifiés.
- «Pour douer notre littérature d'une action efficace, il fallait trouver le secret de l'action sur les esprits : ce secret est la clarté. Comprenons ce mot : il faut évidemment le soustraire à des interprétations grossièrement faciles. Paul Valéry a insisté souvent sur le fait que de nombreuses gens la confondent avec leur propre paresse d'esprit. Il ne s'agit pas d'être compris par les distraits. La clarté de Racine n'est qu'une apparence ; je défie un lecteur moyen d'expliquer tout ce